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 Sherlock Holmes |  Sujet: Guerre de positions ▬ Lizzy. Dim 26 Avr - 4:11 | |
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Appartement retourné, tornade de papier échouée au sol, recherche empressée – le détective rabat d'une main colérique les pans de son peignoir animé par la rage d'un enfant ne trouvant pas satisfaction. Holmes heurte le fauteuil de tout son poids – catalyseur à son humeur, banal exutoire.
Le manque est un poison qui dévore la peau et s'insinue dans les veines, pulsations effrénées du besoin. Les mains du détective sont rigidement tendues, elles s'arquent à la hauteur de ses tempes et les empoignent en une grimace peu engageante. Son esprit est une machinerie infernale, une succession de rouages incohérents tournant à une cadence follement productive : il ne connait aucun répit alors le calme Londonien lui est une véritable torture, il tourne à vide. Rien de nutritif à se mettre sous la dent. Rien d'important. Rien à puiser là où un esprit ordinaire pourrait pourtant festoyer - que ces petites têtes doivent être étroites, pressées par leurs œillères sociales.
Les talons du détective claquent violemment au sol en se remémorant la seule nouvelle noircissant les quotidiens ; remaniement ministériel.
Une impulsion soudaine sur ses jambes et le détective est debout, en une seconde il s'est précipité vers la cheminée pour inhiber la banalité qui parasite maintenant ses pensées. Sa cachette secrète. Holmes s'agenouille sans cérémonie, délivre l'âtre éteinte de quelques boîtes à la volée. Rien.
Il hèle sa logeuse avant même d'avoir terminé de se relever ▬ Mrs Hudson ! Sherlock n'est pas une créature sociale, la norme glisse sur lui sans être coercitive. Sans avoir la moindre valeur. La politesse est à ses yeux un enrobage dont il se dispense, il est plus efficace que cela. Il peut déléguer les tâches routinières, formatées, inintéressantes à John.
La dame arrive d'un pas étrangement composé face à l'agressivité de son terrible locataire - la force de l'habitude, une subtile pointe d'inquiétude colore à peine son visage avenant. Vous avez touché à ma réserve. Les traits du détective sont crispés dans l'accusation, nerfs tendus comme des câbles métalliques qui oscillent à la moindre vibration. La concierge réfute, le détective tourne autour d'elle en déployant une présence presque menaçante. Le besoin est trop impérieux pour jouer à l'ange. Holmes est un junkie sous tranquillisants, il s'abreuve d'énigmes pour oublier le monde des ordinaires qui l'ennuie tant. Il est égoïste, individualiste et se drape derrière la sociopathie dès que l'on souhaite solliciter son humanité. Sherlock pourrait passer par tous les stades de conciliation ou de colère pour obtenir ses composés chimiques de fortune.
▬ Evidemment vous n'avez rien touché, vous n'êtes après tout pas ma femme de ménage comme vous aimez à le souligner. Il lève la main sèchement, avortant toute tentative de réponse sans égard pour le Sherlock ! indigné né des lèvres de son interlocutrice. Mais peut-être qu'animée d'une sotte bonne volonté vous auriez pu vouloir me préserver de moi-même. L'homme surjoue en accentuant volontairement les expressions de son visage, une complaisance factice.
C'est subite et il se fige. Derrière ses bras croisés les doigts de Mrs Hudson pincent le tissus de son chemisier, tout comme ses lèvres supérieures pincent en coin les inférieures. C'est exactement l'expression qu'elle lui sert à chaque fois que. Evidemment. C'est John, bien sûr que c'est John. Lui et ses maudites résolutions. Holmes est accablé de frustration, il ne reverra pas ses cigarettes il en est maintenant convaincu. Tandis que la logeuse observe une retraite stratégique le détective se laisse à nouveau choir sur le divan, de côté cette fois, faisant dos à la porte selon une ostensible position de contrariété. Lorsque Holmes entend des pas gravir les marches de son appartement, la concierge n'étant visiblement pas un obstacle, il tend l'oreille pour prévisualiser la silhouette qui se découpe hors de sa vue. Claquement plus qu'évocateur de talons hauts, intervalle constant entre les pas, aucune difficulté à progresser malgré le port des chaussures : il ne se retourne pas pour obtenir vérification.
Lizzy McKoning. Que faîtes-vous ici ? Sa voix n'est pas aimable, rocailleuse et destinée à conduire la jeune femme vers la sortie.
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Date d'inscription : 16/04/2015
Localisation : La ou l'infos est croustillante
 Lizzy McKoning | | Sujet: Re: Guerre de positions ▬ Lizzy. Mer 29 Avr - 13:02 | |
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Ne jamais croire des sources non conforme à la loyauté, c'est ce qu'on m'a toujours dit, mais en cherchant on trouve toutes les infos utiles, dans mon métier c'est se qui compte le plus. Je passais du bureau a ma voiture avec une petite pile de dossiers divers, mais un seul m'intéresse vraiment cette nuit sur le toit avec le Ripper, je voulait tout savoir sur lui car a notre entrevue il n'était pas très causant et si mystérieux, c'est d'ailleurs se qui m'attire chez lui. Mais pourquoi j'étais attirer par des hommes si mystérieux ou alors si froid et distant comme se cher Sherlock Holmes ? allez savoir, en tout cas je voulais lui en parler de cette nuit la, j'avais promit au Ripper de ne rien dire a personne et c'est se que j'ai fait, mais la Sherlock devais le savoir a tout prix car j'étais sure que cette annonce l'intéresserais.
-Je ne mis pas longtemps avant d'atteindre la demeure de Sherlock, a première vue aucune vitre cassée ni de dommages apparent, se qui voulait dire que se cher Sherlock n'avais pas péter un cable et que Watson faisais bien son boulot. Je gara ma voiture juste en face de l'entré de l'immeuble et sortit de celle ci avant de passer la porte et commencer a monté vers son appartement, j'étais certaine qu'il entendrais mes pas, après tout il avait se don de toujours analyser et tout deviner, devant la porte, je ne pris même pas la peine de frapper sachant très bien qu'il m'ouvrirais pas. Voyant la concierge, qui en passant commençais a bien me connaitre, je lui demandais de m'ouvrir et elle ne se fit pas prié pour le faire, une fois entré je referma la porte et directement la voix non sympathique de Sherlock me demandais se que je faisais la.
-"Oh voyons Sherly c'est comme ça qu'on accueille une amie ? vous n'avez pas l'air en forme ".
-Je retira ma veste et chercha un endroit ou la posée, mais comme a son habitude l'appartement était en bordel et la place manquais, je la déposa donc sur le dossier d'une chaise et déposa mon début de dossier sur le Ripper sur la table juste a coté.
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