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 « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb

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Elias Davidovitch
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MessageSujet: « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb   « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb EmptyMar 5 Mai - 1:44

Elias ∞ Caleb

Des amis ça sert à vous sortir du pétrin ou à vous mettre dedans. Ils vous aident à retrouver le bon chemin ou ils balancent la carte en prétextant que c’est une aventure… Bref, Elias avait la chance d’en avoir au moins un qui se souciait de lui. Le jeune homme avait rencontré le docteur Nuada durant ses études et, passant de la rivalité à l’amitié, ils avaient toujours fait partie de la vie de l’autre depuis ce jour. Autant dire que Caleb en avait assez de voir Elias broyer du noir. On ne pouvait pas le blâmer de vouloir secouer un peu le psychiatre. Ce dernier, comme à chaque fois que sa fille se retrouvait aux urgences, passait les jours suivant à son chevet ou à quelques corridors de là en train de faire le tri dans ses dossiers.  C’est tout juste s’il ne s’endormait pas sur les canapés de son bureau, la tête bien posée sur des diagnostiques ou une pile de tests psychométriques. En gros, il faisait peine à voir. Avec beaucoup de détermination et d’invitations répétées, Elias avait finir par accepter d’aller prendre un verre avec son collègue après le boulot. Mais si... Si jamais elle… Les ''si'' le tuaient. Si quelque chose se passait durant son absence, il ne pourrait pas se le pardonner. Néanmoins, voilà déjà trois longues années qu’Anna combattait son mal et ce n’est pas une bière ou deux qui allaient changer quoi que ce soit… Il avait donc quitté l’établissement de soin d’un pas incertain avec la promesse des infirmières qu’aux moindres changements importants, elles allaient l’en informer.  

Le père inquiet passa donc par son logis pour prendre une douche et pour s’habiller de façon plus décontractée. Une chemise blanche et un jean foncé feront l’affaire. Cela changeait un peu du costume-cravate qu’il affectionnait pour le boulot en bon gentleman anglais qu’il était. Il s’occupa un peu de ses cheveux, pris son portefeuille, son téléphone et ses clés avant de se mettre en route. En y repensant, cela lui ferait surement du bien de se changer les idées. Il pourrait même s’amuser, chose rare quand on passe de longues années marié à une harpie. Les dernières années de sa vie n’avaient été que de l’anxiété, des inquiétudes et des frustrations. Si l’idée de cette sortie ne l’enchantait pas aux premiers abords, elle ne lui semblait soudainement plus aussi futile. Elias avait bien mérité ce petit moment de détente aussi éphémère soit-il. Une fois dehors, il fit signe à un taxi puis monta à l’intérieur. Le docteur Davidovitch sortie un papier de sa poche et y lu l’adresse qu’on lui avait donné quelques heures plus tôt. Pendant que la voiture était en mouvement, le jeune homme admira Londres habillée de ses lumières nocturnes. Cette ville, à la fois traditionnelle et pleine de mystères, avait un charme indéniable. Il s’en voulait presque de ne pas l’avoir visité plus souvent. Qui sait, lorsqu’Anna irait mieux, ils pourraient faire le tour de quelques musées ou de galerie d’art.  Il pourrait même l’emmener à la boutique de bandes dessinées où il lui achetait tout ses comics pour qu’elle fasse elle-même connaissance avec Jesse…

La voiture s’arrêta dans une rue de Soho, non loin du quartier chinois. Les boites de nuit et les bars étaient bien visibles avec leurs néons et la musique qui s’en échappait à chaque fois qu’un individu poussait leurs portes.  Elias paya le taxi et vérifia d’un coup d’œil s’il se trouvait au bon endroit. Rassuré, il entra dans le bar après avoir contourné un groupe de fumeurs. La soirée était encore jeune, mais il y avait déjà une bonne quantité de gens à l’intérieur. Le psychiatre se fraya lentement un chemin jusqu’au bar à la recherche de son ami. Il remarqua bien vite qu’il n’y avait que des hommes dans la pièce, mais c’est le drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel au mur qui fini par lui mettre la puce à l’oreille. Repérant son collègue à quelques pas, il alla prendre place à ses côtés avec un sourire moqueur sur les lèvres.  « Un bar gay… Je ne devrais même pas être surpris te connaissant. » dit-il en passant son regard sur l'ensemble de la pièce avec curiosité. S'il y avait bien un aspect de sa personnalité qu'il avait longtemps mis de coté en étant marié à une femme et en devenant père d'une enfant malade, c'était bien ses attirances pour l'agente masculine. « Bref, me voilà. Je suis sortie de mon trou. Ça vaut bien un verre, non ? »
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Caleb U, Nuada
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MessageSujet: Re: « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb   « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb EmptyMar 5 Mai - 4:44






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« On découvre ses véritables amis lors des moments difficiles. Les vrais seront toujours là pour nous soutenir quoi qu'il advienne, qu'importe la situation et feront tout pour nous remonter le moral »
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Cela faisait longtemps, trop longtemps que je regardais mon ami, non mon meilleur ami, se laisser dépérir. Depuis que sa fille était malade, Elias dépérissait à vue d'œil. Il dormait peu, les cernes sous ses yeux le montraient bien. Je n'aimais pas le voir ainsi et tentait de faire de mon mieux pour être présent à ses côtés à chaque fois que sa fille finissait à l'urgence. Un enfant malade ce n'est jamais plaisant, facile. Si Jeremy devait être aussi malade que la fille de mon meilleur ami, je ne crois pas que je passerais aisément au travers.

J'arrêtais de compter les fois où je le trouvais endormis dans son bureau, préférant le laisser se reposer quand Morphée acceptait de le bercer. Il en avait de besoin! J'avais tenté à plusieurs reprises de le faire sortir, au restaurant, venir chez moi ou dans un bar. À que neni! Monsieur Davidovitch ne voulait pas sortir. J'allais finir par lui mettre un collier et le traîner de force dans un bar! Ou le droguer pour qu'il dorme plus longtemps... Ce n'était pas en se mettant dans un tel état que sa douce fille irait mieux. Après tout, son cancer ne lui était pas fatal, peut-être allait-elle s'en remettre bientôt?

Mais voilà, je pouvais maintenant me réjouir! Elias avait enfin accepté de sortir avec moi, entre meilleurs potes et je ferais de mon mieux pour lui remonter le moral durant cette soirée. Je voulais qu'il s'amuse, qu'il s'éclate! Lui redonner un sourire, un vrai, lui montrer que malgré que son enfant était malade, la vie ne s'arrêtait pas, qu'elle continuait. Ainsi avais-je rabattu mon choix sur un bar gay que j'aimais bien où l'ambiance était géniale et les gens gentils, pas bourrin. Le barman était un pote à moi et connaissait mes boissons préférés sans oublier qu'il faisait les meilleurs Manhattan du monde!

Cette journée là j'étais passablement à bout moi aussi. Je passais ma journée en neurologie, en chirurgie en fait à retirer une importante tumeur au cerveau d'une enfant qui me rappelait Anna même si cela ne m'affecta pas particulièrement. Après tout, je n'étais qu'un fichu sociopathe, ou peut-être parce qu'elle n'était pas mon enfant tout simplement. Quoi qu'il en fut, l'enfant survécu à l'opération, mais j'avais peu d'espoir qu'elle s'en remettrait et son cancer l'emporterai dans la tombe dans tous les cas. Elle n'aurait pas de salut ou de chance. Et après j'avais dû traiter d'autres cas tout aussi tristes sur de jeunes personnes.  

Ma journée achevée, je retrais chez moi pour prendre une douche chaude et me détendre un moment. S’était dans ces moments-là que la solitude qui était mienne me frappait. Personne ne m’attendait à la maison, mise à part mon fils, personne à enlacer, embrasser… à dire que je l’aime. S’était le lot de mon travail, de mon léger côté sociopathe qui en reboutait plus d’un. Après tout, qui pourrait me supporter en intimité? Personne… je ferais fuir tous mes amis, sans doute même Jawn qui pourtant arrivait à supporter Sherlock Holmes. Quoi qu’il en soit, je fini de sortir de la douche, serviette autour des hanches pour me faire un petit quelque chose à manger. Jeremy est rentré, mais est déjà dans sa chambre à faire ses affaires et je n’allais pas le déranger, préférant le laisser tranquille.

Une fois mon repas terminé j’allais m’habiller simplement d’une chemise noire et d’un pantalon sombre, une chaine en or à mon cou et une montre argente au poignet. Des couleurs sombres qui s’emblaient allonger ma taille déjà imposante. Je sortis après avoir prévenu Jeremy que je rentrerai très tard, il me dit qu’il sortirait lui aussi. Tant mieux, car sans doute que j’allais rentrer saoul et peut-être avec Elias si lui aussi était passablement bourré. Après tout, je n’allais pas le laisser seul en sachant qu’il serait malade d’avoir trop bu! Si seulement il acceptait de boire un verre…

J’hélais un taxi qui me mena au bar. Je saluais le videur, une connaissance, et allais attendre Elias au bar, un Manhattan à la main. Je savais mon ami possiblement bisexuel, même si vivre avec son harpie de femme et avec une enfant lui avait peut-être brouillé l’esprit qui sait? Mais il était maintenant divorcé, libre. Je devais lui apprendre à être un peu plus libertin et s’amuser! Finalement un mouvement attira mon attention et souris à mon ami enfin arrivé. Je rigolais à ses paroles.

- « Tu aurais dû t’en douter! Et puis, ici nous allons nous amuser. Allez, prend un Manhattan! » je lui en commandais un verre de mon cocktail favoris « Alors, dur journée aujourd’hui? »

Je lui souris et lui mit une main sur l’épaule, réconfortant.

- « Comment va Anna aujourd’hui? Elle n’a pas fait de rechute? »

Je n’étais pas du genre à m’inquiéter pour les autres, mais Anna était sa fille et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter un peu pour elle de par ce fait car son état affectait directement mon meilleur ami.

- «  Je suis là si tu veux parler, et pas en tant que psy, mais en tant que ton ami » je lui souris. « Et puis, peut-être que tu rencontreras quelqu’un d’intéressant se soir? »

Je rigolais doucement en prenant une gorger de mon verre alors que le sien arrivait.


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Elias Davidovitch
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MessageSujet: Re: « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb   « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb EmptyMer 6 Mai - 0:48

Elias ∞ Caleb

Bien entendu, ce n’était pas la première fois qu’Elias mettait les pieds dans un bar, mais disons que ce n’était pas une activité très fréquente dans son cas. Voir des gens malades à longueur de journée vous apprend rapidement les bienfaits de la modération. Cependant, lorsque de telles pensées le saisissaient, il se rendait bien compte à quel point il était devenu quelqu’un d’ennuyant avec les années. Cela remontait à loin la dernière fois qu’il avait fait la fête sans se soucier des excès. Ne disposant pas d’une mémoire eidétique comme Caleb, même à l’université, il avait été quelqu’un de relativement sage et devait absolument passer ses soirées le nez dans les livres pour réviser. D’un certain point de vue, Elias était quelqu’un de très ordinaire, mais d’un autre angle, on pouvait aussi voir beaucoup de potentiel en lui… Il n’avait jamais eut la vie facile et cela vous forge un caractère bien solide malgré un point faible facile à cerner.  Sa fille évidement. Hors, ce soir, il n’était pas question du bien-être de sa progéniture, mais du sien.  Aussi, à la surprise générale, le voilà bien assis aux côtés de Caleb dans l’attente d’un cocktail à la couleur ambrée. « Pas la plus pénible, mais j’ai eu mieux. Toi, ta journée ? » répondit-il tout en observant le barman qui s’exécutait de l’autre côté du bar. Il était trop tôt pour savoir si Elias aimait vraiment cet endroit, mais pour le moment, il devait admettre qu’il y régnait une bonne ambiance. Il posa ses yeux vifs sur son collègue, l’étudiant quelques secondes pour en conclure une chose : Caleb était dans son élément.

La main rassurante de son ami se posa alors sur son épaule et le psychiatre sut tout de suite qu’ils allaient aborder un sujet épineux. Son sourire s’évanouit doucement à la simple conjugaison du mot « rechute » ainsi que le prénom de sa fille dans la même phrase. Au moins, pour aujourd’hui, les nouvelles étaient bonnes. Elias fit non de la tête, car Anna n’avait pas eu d’autres complications.  « C’est gentil de prendre de ses nouvelles, mais je croyais qu’on était ici pour me changer les idées ? Comment va Jeremy ? » Comment allait n’importe qui, du moment qu’il pouvait mettre ses inquiétudes de cotés. À ses yeux, Caleb semblait toujours aller bien, rien ne l’affectait jamais. Cela dit, ce fait s’expliquait probablement parce qu’il ne laissait pas grand-chose l’atteindre justement… Au moins, il avait son fils. Le médecin n’était pas totalement seul. « Merci. Comme tu le dis si bien, j’ai plus besoin d’un ami que d’un psy là tout de suite… »

Le psychiatre lui rendit donc son sourire et pris entre ses doigts le verre qu’on venait de poser devant lui. Le gout sucré et le frisson de l’alcool fort sur sa langue lui fit le plus grand bien. Lorsque Caleb évoqua la possibilité qu’il trouve quelqu’un ce soir, le beau brun s’étouffa avant de se mettre à rire, embarrassé.  Il prit une seconde gorgée pour faire passer la première, puis lui répondit : « Et te planter là ? Tu as frôlé le harcèlement pour que je vienne ici ce soir. Maintenant, tu dois me tolérer pour encore un moment… » En vérité, Elias ne savait pas trop quoi penser de cette remarque. C’était irréel pour lui que d’imaginer avoir quelqu’un dans sa vie. Son temps était partagé entre son enfant et son travail. Bon, peut-être qu’une amourette d’une nuit ne lui ferait pas de mal, mais encore là, ce n’était pas quelque chose dont il avait l’habitude. « Alors, Monsieur Nuada, avez-vous quelque chose à noyer au fond d’un verre ou il n’y a que moi qui risque d’avoir le cafard après quelques consommations ? » demanda-t-il sur un ton qui frôlait le sarcasme, preuve qu’Elias était bien conscient de son état général de père semi-dépressif. À la fin de sa phrase, il prit une longue gorgée de son Manhattan tout en inspectant la pièce de son regard clair. Il laissa la boisson lui réchauffer la gorge avant de reprendre la parole. « Des suggestions pour la suite de la soirée ? Une partie de fléchettes ou de billard ça te tente ? Il faudrait jouer avant de devenir des dangers publics... Sinon, on peut continuer de boire et de discuter, c’est comme tu veux. »

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MessageSujet: Re: « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb   « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb EmptyMer 6 Mai - 2:04






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Je n’aurai peut-être pas dû lui demander comment allait sa fille, mais je voulais me tenir au courant de l’état de Anna. Cette pauvre petite tout de même, mais s’était surtout pauvre Elias au vu de son état. Je me sentis mal lorsqu’il perdit son sourire et j’aurais voulu le prendre dans mes bras, lui demander pardon de lui souvenir qu’il était loin de sa descendance. Mais je lui souris tout de même. J’étais heureux que sa fille n’ait pas fait de rechute. De toute façon, si cela aurait été le cas sans doute que mon ami n’aurait pas été assis à cet endroit à boire ce savoureux cocktail! Mais je m’inquiétais un peu de le voir boire aussi vite. S’était une boisson fortement alcoolisé et je ne voulais pas le retrouver ivre mort en à peine une heure. Ça ne serait pas drôle et je ne pourrais pas profiter de sa compagnie!

- « Oh, j’ai eu une journée de merde, le genre uniquement en neurologie et avec des enfants. Incurable, un an au max pour le plus chanceux » fis-je en buvant une gorger de mon verre. « Tu me vois ravis qu’Anna aille bien » je lui souris. « En effet, et si tu n’aurais pas accepté je t’aurais trainé de force quand même! Jeremy va bien. Il avance dans ses études d’infirmier. Je m’amuse à lui faire réciter le nom de mes instruments de chirurgies ou des organes que je dessine. Il a une bonne mémoire, je suis fier de lui. Il deviendra peut-être médecin au lieu d’infirmer qui sait?» Je ne cachais pas ma fierté envers Jeremy, et puis la lueur dans mes yeux montrait bien à quel point mon enfant était important pour moi. « Je suis heureux d’être parvenu à le remettre sur pied. Il est loin du petit garçon de 13 ans que j’ai rencontré dans mon bureau il y a 7 ans. Je ne suis pas croyant, mais il est un véritable cadeau du ciel. Je ne sais pas ce que je ferais sans sa présence quand je rentre du travail ou lors de mes congés »

Je m’étalais sur Jeremy car je savais que cela ferait du bien à Elias de ne plus penser à sa petite blondine. D’ailleurs je me demandais souvent si Anna était réellement sa fille, car je n’avais pas souvenance de blond dans la famille d’Elias alors qu’il s’agit d’un gène récessif. Il en avait tellement bavé avec son ex-épouse que s’il avait dû vivre avec elle à cause d’un mensonge, j’allais surement la tuer de mes propres mains et ce très très lentement. Oui, je détestais cette sale harpie qui n’avait jamais rien fait d’autre que dépenser l’argent gagné par mon ami dans le jeu! Ah ce que j’aurais donné pour la pousser au suicide, mais je ne pouvais pas faire ça à mon meilleur ami. Mais passons, je n’avais pas envie de penser à cette femme. Pensez à ces pauvres petits condamnés étaient plus réjouissant. Rien ne semblait m’atteindre, car je m’étais forger une carapace que rien ne parvenait à percer. Oh, ce n’était pas seulement le bouclier, mais aussi car j’étais à la limite d’être un sociopathe doubler d’un psychopathe. Enjoy. Lorsqu’Elias me dit qu’il avait plus besoin d’un ami qu’un psy, je posais ma mains sur son bras et lui sourit.

- « Je serais toujours là qu’importe l’heure et le moment si tu as besoin Elias. Tu es mon meilleur ami, tu ne me dérangeras jamais sache le. » je rigolais quand il manqua de s’étouffer. « Doucement! Je sais bien que ce n’est pas ton genre les coups d’un soir ou d’avoir une amourette en ce moment, mais ça te détendrait d’avoir quelqu’un dans tes bras ou d’être dans les bras de quelqu’un. Et puis, tu n’es pas obliger de le voir ce soir! »  je rigolais doucement. « Noyer ma solitude tien, ça semble une bonne raison! » lâchais-je en soupirant, penchant la tête en arrière. « Oh, pas que je sois en recherche d’un âme sœur, mais me casser avec une personne de façon stable et arrêter de courir à droite et à gauche ça pourrait être bien. Ça donnerait plus de stabilité à Jeremy aussi au lieu qu’il me voit au bras de plusieurs personnes différentes. C’est pas l’exemple que je veux lui donner » soupirais en haussant les épaules et buvant une gorgée. « Surtout s’il est hétéro ou bi’, pas envie qu’il se retrouve père par surprise juste pour le coup d’un soir même si je lui rabacle au moins une fois par soir qu’il doit se protéger » je rigolais doucement. « Il doit tellement vouloir me défoncer à coup de fusil à pompe quand je veux lui parler sexualité! »

Je secouais la tête, dépiter par mon propre enfant qui n’était pas la chair de ma chair, mais tout comme. Puis Elias proposa fléchette, billard ou continuer de parler. J’aimais bien le billard et s’était plus sécuritaire que les fléchettes! Je n’avais pas envie qu’en manquant son coup, mon ami se retrouve à planter ses fléchettes dans le postérieur ou les bijoux de famille d’un pauvre mec.

- « Pourquoi pas billard? On pourra continuer de parler et boire! Et au moins on saura sans danger qu’on a un verre de trop dans le nez » dis-je, sarcastique à mon tour.

Je me levai lentement et l'attendit avant de me diriger vers le billard et d'attraper l'un des bâtons. Le jeu était toujours en place, étrangement il n'y avait personne d'autre. Coup du destin ou tout simplement personne n'y était intéressé. Je déposais mon verre sur une table qui était dans mon angle de vue, il était hors de question que quelqu'un mette quelque chose dans mon verre. Ce n'était pas le genre des gens de la maison, mais ne sait-on jamais! Elias avait une jolie gueule, il fallait que je le surveille ou il se retrouvait avec une main au fesse rapidement. Je débutais le jeu et envoyais la 6 dans le coin droit. J'eu un sourire plutôt content et me redressais, laissant place à mon ami.

- « Il faudrait qu'on sorte plus souvent Elias! Même si on est plus des ados, il faudrait qu'on pense à un peu plus s'amuser...»

Et puis cela lui permettrait peut-être de voir la vie sous un meilleur jour? Surtout si sa fille ne survivait pas à sa maladie.

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Elias Davidovitch
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MessageSujet: Re: « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb   « Best friends listen to what you don't say. » feat. Caleb EmptySam 16 Mai - 16:22

Elias ∞ Caleb

Pour une soirée, le docteur Davidovitch avait troqué ses bibliothèques de livres bien garnies pour une place à un bar des plus colorés. Les lumières tamisées faisaient briller les bouteilles et les verres derrière le comptoir, leur donnant un peu l’aspect d’une apparition divine venu régler tous les problèmes du jeune homme. Hors, Elias n’était pas dupe. L’alcool pouvait être traitre, une maitresse difficile qui vous laisse tantôt souriant comme un idiot, tantôt sanglotant tous vos malheurs sur le trottoir. Cependant, les charmes de la boisson ne le laissaient pas insensible non plus. Le but étant qu’il se change les idées, n’est-ce pas ? Il avait du sang russe dans les veines après tout. Il faudra donc plus qu’un cocktail rougeâtre pour lui embrumer les neurones et puis, il comptait sur Caleb pour l’empêcher de finir la nuit assoupit sur un banc de parc.  Malgré la présence de son fidèle ami, Elias ne pouvait s’empêcher de se sentir comme un intrus dans ce lieu où les gens lui paraissaient si joyeux et si insouciants. L’ivresse est le privilège des vivants et il était grand temps qu’il se donne le droit d’y goûter. Sur ces pensées d’une sagesse discutable, Elias pris une autre longue gorgée de liqueur dans son verre, écoutant poliment son collègue lui raconter sa journée par la même occasion. C’est à se demander s’il ne faisait pas exprès de parler d’enfant avec des maladies incurables… Maladresse ou mesquinerie, Elias ne chercha pas à savoir, supposant qu’il ne faisait que relater des faits de son quotidien. Cela dit, il se garda bien de demander des détails. Un rictus amusé effleura les lèvres du psychiatre lorsqu’il vit le visage de Caleb s’illuminer lorsqu’il parla de son fils adoptif. Il comprenait tout à fait ce que son interlocuteur pouvait bien éprouver. Être père, c’était tellement plus qu’un nom sur un certificat de naissance ou d’adoption... « Ils grandissent vite. Profites-en pour l’embêter aussi longtemps que tu le peux. » Encore là, Elias ne demanda pas de détails supplémentaires. Il ne blâmait pas son ami de vouloir étaler toutes les prouesses de son protégé et d’en vanter les mérites. C’est quand même lui qui avait posé la question. Néanmoins, il ne souhaitait pas approfondir le sujet. Ce n’est pas que la vie de Jeremy ne l’intéressait pas, mais… Au fond, il était peut-être jaloux. Il ne souhaitait aucun mal au jeune homme, mais l’idée qu’il ait tout un avenir devant lui alors que sa propre fille était coincée à l’hôpital venait remuer quelque chose en lui. Quelque chose de mauvais. Inversement, ce mal-être lui donna encore plus soif malgré le beau monologue que venait de lui offrit son voisin.

Au bout d’un moment, le psychiatre finit par proposer de bouger du bar. Ce n’était pas les activités dont ils allaient finir par manquer, mais plutôt de la coordination nécessaire pour les accomplir s’ils ne se décidaient pas rapidement. « Je te suis. » Sans presse, le docteur Davidovitch se leva et accompagna son ami jusqu’à une table de billard vide. Les deux hommes s’y installèrent sans plus d’hésitation. Contrairement à Caleb, Elias n’eut pas à se soucier de son verre puisqu’il le fini d’un trait. Ensuite, il fit signe à un serveur de lui apporter une bière. « Tu en veux une ? » demanda-t-il à son collègue avec un sourire tout innocent. « Ne me regarde pas comme ça ! Je suis un grand garçon, tu sais. D’ailleurs, ce n’est pas un verre ou deux qui va m’empêcher de te battre à plat de couture à ce jeu ! » rajouta-t-il en désignant la table de billard du menton. De toute façon, si le mot ''enfant'' se glissait encore dans leur conversation, il aurait besoin d’un plus haut taux d’alcoolémie pour arriver à s’amuser… Le jeu débuta donc et Caleb fit tomber la première boule, lui attribuant les billes pleines par la même occasion. Quand se fut son tour, Elias attrapa un des bâtons et étudia la table pendant quelques secondes. Quand il vit un angle prometteur, le psychiatre se positionna avant de taper et de faire tomber une de ses boules rayées. Il réussit à en mettre une de plus dans les filets avant de manquer la suivante de peu, déconcentré par l’arrivée de sa bière. Il profita de cette pause momentanée pour répondre à la précédente remarque de son adversaire.

« Pour quelqu’un dont le seul souci est ''d’arrêter de courir à droite et à gauche'', je ne crois pas que ce soit le manque de divertissement ton problème. En tout cas, ce n’est pas moi qui vais t’encourager à te marier ! » le taquina-t-il sans aucune malice. Cette histoire d’âme-sœur ne l’atteignait pas vraiment, à croire qu’il ne croyait plus au grand amour. Peut-être n’y avait-il jamais cru d’ailleurs. « Mais oui, on devrait sortir plus souvent. Ou plutôt, je devrais sortir plus souvent. » Elias s’adossa au mur le plus proche, examinant son collègue qui écartait de plus en plus la possibilité d’une victoire par pitié. C’était aussi bien ainsi. Doucement, le père de famille apporta sa bière à ses lèvres, mais s’arrêta à mi-chemin pour ajouter quelques mots. « Merci Caleb. Merci d’être là et de me rappeler que j’ai aussi le droit d’avoir une vie. C’est très apprécié et j’espère que tu sais que je ferais pareil pour toi. » La sensation de fraîcheur du breuvage sur sa langue le fit frissonner, souhaitant secrètement que les petites bulles lui monteraient vite au cerveau. Ce ne serait surement pas aussi efficace que les cachets qu’il piquait à la pharmacie de l’hôpital, mais ce serait mieux que rien. « Maintenant pousses-toi, c’est mon tour! » Elias déposa sa bouteille près du verre de Caleb non loin, puis s’inclina au-dessus de la table de jeu à la recherche du prochain coup gagnant. Cela dit, son regard capta autre chose qu’une stratégie payante. « Bon, dis-moi la vérité, tu m’as emmené ici pour rendre jaloux un de tes ex, c'est ça ? Dans le cas contraire, sache qu’il y a un mec là-bas qui n’arrête pas de te regarder. » Il se tut un instant alors qu’il tapait sur la boule blanche qui ricocha quelque fois avant de faire bouger la 11. Une fois au coin, la boule se figea à quelques millimètres du vide, n’aidant pas du tout le score du psychiatre. « Tsss loupé !  »

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