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 L'orchidée est la victime du cynisme — Sherlock.

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Apolline Adams
Apolline Adams
MessageSujet: L'orchidée est la victime du cynisme — Sherlock.   L'orchidée est la victime du cynisme — Sherlock. EmptyLun 27 Avr - 18:25



L'orchidée est la victime du cynisme.

Un piège s'était enclenché dans son esprit. Une pensée noire s'était construite et après s'être assurée qu'elle serait idéale pour une autre pensée noire, elle criait jusqu'à en épuiser sa voix. Épuisée, Apolline prit un couteau, le plaça en longueur sur son bras et fit un grand trait comme pour se dire que c'était elle, l'auteure des problèmes qu'elle avait eu dans sa vie. Elle regarda le sang couler et poussa un soupir de satisfaction. Puis, après qu'Apolline ait nettoyé la baignoire et fit arrêter le sang de couler, elle se releva, les yeux légèrement mouillés. Elle était restée là, au moins 30 minutes, à avoir mal au cul comme pas possible et à se morfondre ; lâchant le couteau dans l'évier lorsqu'elle revint dans sa cuisine, après quelques réflexions intelligentes, elle décida de passer à Baker Street pour se changer les idées. Et surtout, pour le voir.

Le problème avec Apolline, c'est qu'elle était trop sensible pour oublier des choses ; la dépression s'était mise devant elle lorsqu'elle eut 18 ans. Ça lui faisait peur, très peur le monde des adultes. En plus, avec tout ce qu'on racontait dans la presse, viols, accidents, alcool et meurtres, ça lui faisait encore plus peur.
C'était comme ça : souvent, les maîtres et maîtresses des ténèbres venaient l'accueillir à bras ouverts quand elle commençait ses dépressions et elle se faisait engloutir comme une part de gâteau d'anniversaire qu'un enfant mange. Apolline, pourtant, était restée une enfant. Elle avait ses peurs d'enfant, elle avait ses phobies d'enfant, elle n'arrivait plus à dormir toute seule quand son fiancé n'était pas là. Pourtant, lorsque les deux jeunes gens faisaient l'amour, Apolline était vraiment heureuse et prenait du plaisir. Apolline avait parfois un comportement de gamine.
Mais ça, c'était autre chose. Elle devait faire la part des choses et se dire que ses problèmes s'étaient terminés il y'a 5 ans. Seulement, son anxiété remettait tout sur le tapis et cela conduisait presque la jeune femme au suicide. Oh, le suicide, elle a failli le faire vers 23 ans. Apolline n'était pas le Soleil, jaune pétant, qui mettait du baume à tout ses maux et mots. Le Soleil était heureux, Apolline ne l'était pas. Elle était la Lune, oui, elle l'était parce que la Lune est sombre et ne vous montre jamais sa vraie face. Apolline était comme ça, elle se cachait sous un masque. Son cœur était un labyrinthe. Mais Apolline peut rayonner aussi. Elle n'est pas comme ça tout le temps sinon, à quoi bon l'aimer et se fiancer avec elle ? Elle a beaucoup de moments de bonheur dans sa vie et même si ce n'est pas tous les jours, elle s'aime comme les gens l'aiment.

Mais maintenant, après avoir réfléchi à tout cela, elle se sentit un peu plus heureuse et regretta le geste qu'elle avait fait : elle s'était mutilé. Et il allait le voir. Et il allait s'inquiéter. Elle le savait, elle sentait. Ils étaient tous deux déconnectés du monde. Ils étaient tous deux des oiseaux prisonniers dans la même cage : ils ne pouvaient pas en sortir.
La jeune femme ouvrit son ordinateur portable, l'alluma et se rendit de suite sur Google Maps pour savoir combien de temps mettrait-elle pour aller de Leinster Gardens à Baker Street. 50 minutes à pieds, c'était trop long. Elle regarda le trajet voiture, il ne lui fallait que 17 minutes. “ Je prendrais ma voiture. Ça sera beaucoup plus rapide, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?
Alors c'est ce qu'elle fit. Mais avant, elle s'habilla d'un smoking - pour femmes, comme d'habitude -, se maquilla d'un rouge à lèvres légèrement lie-de-vin et d'un mascara discret, léger. Elle mit ses beaux escarpins noirs et après avoir pris son sac à main, ses clés, son téléphone et ses écouteurs, elle put enfin sortir de son grand appartement, sa voiture étant déjà chargée par le matériel de peinture : chevalet, toile, pots et pinceaux.

17 minutes plus tard, après s'être bien garée dans la rue, elle se rendit devant la porte du 221B Baker Street. Elle sonna, une fois, c'était un Dring court mais long en même temps, comme quand les clients sonnaient chez lui. Elle en oubliait presque sa blessure, sur son bras. Mais là, ce n'était pas l'heure pour ce sujet. Elle voulait profiter de le voir. Lorsque Mrs Hudson vint lui ouvrir, elle l’accueilla d'une bise et elle monta les escaliers. C'était évident, la porte était ouverte. Elle l'était presque tout le temps. Elle entra alors dans l'appartement et le vit, en train de la regarder, sur son beau fauteuil si anglais :
« Bonjour, Sir Sherlock Holmes. Je me suis dis que vous rendre visite me ferait beaucoup de bien. Beaucoup de bien après ce qui s'est passé... »

Elle regarda son bras quand elle enleva sa veste noire et remonta un peu les manches de sa chemise blanche.

« Je suis si contente de te voir, Sherlock. Vraiment. Tu as une affaire en cours ? »

•••




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