Sebastian Moran ∞ Alexei A. Romanov
SilencieuxDoucement, telle une ombre dans la nuit, Alexei était entré dans une maison de bourge, afin de dérober un livre ayant une grande valeur, un Tolstoï, version originale, non traduite. Oh, ce n’était pas parceque le livre n’était pas traduit qu’il le voulait, non, Alexei voulait mettre la Russie derrière lui, tenter de l’oublier. S’il souhaitait ardemment le livre, c’était pour la bonne et simple raison qu’un Tolstoï, version originale valait une fortune ! C’était la seule raison qui poussait le cambrioleur à forcer une maison dans le simple but de dérober un simple livre.
La maison était vide, les propriétaires étaient partis en vacances, ce qui laissait le champ libre pour le blond. C’était par une chaude nuit qu’il avait décidé de commettre son larcin. Il s’était rendu à la bâtisse, vêtu de noir, avec pour seule « arme » ses affaires pour ouvrir les portes d’entrées. Le russe n’avait pas retenu la leçon de sa précédente rencontre avec un homme blond. Avoir une arme sur lui ne lui servirait de toute manière à rien, ses plans sont trop parfaits à ses yeux, trop bien construits pour qu’il ait réellement besoin de se défendre, du moins c’est ce qu’il pensait.
Son vol se passa comme il l’avait prévu, sans encombre. Le livre était enfin en sa possession, et il était en train de sentir ses pages, l’odeur des vieux livres l’avait toujours laissé transporté dans un autre monde. C’était quelque chose qu’il avait toujours aimé, dès qu’il avait l’occasion d’avoir un vieux livre en main, il ne pouvait s’empêcher de porter l’ouvrage à son nez afin de sentir, c’était plus fort que lui.
Lorsque le russe dû sortir de la maison, il sentit que l’air s’était alourdi, comme si un orage allait s’abattre dans peu de temps. Pour Alexei, c’était souvent un signe de mauvais présage. C’est une ancienne croyance qui lui venait de sa mère, lorsqu’il lui arrivait encore de s’occuper de son fils. D’un rapide coup d’œil, il regarda par la fenêtre, et ne vit rien d’inquiétant. Oh, c’est que ça devait certainement être son esprit qui lui jouait des tours. Sortir à cet instant semblait donc une idée lumineuse pour le cambrioleur, mais, alors qu’il allait sortir par la porte d’entrée, un chat lui passa entre les jambes et s’envola dans la noirceur de la nuit.
Puis, un coup de feu. Alexei resta un instant sur place, sans savoir quoi faire. Il hésita un moment, ne sachant pas par quel côté sortir de la bâtisse. La porte d’entrée était certainement une mauvaise idée, après le coup qui vient de retentir, il fallait être fou pour sortir. Le blond décida donc de sortir par une fenêtre. Mais, à peine avait-il passé ladite fenêtre, qu’un point rouge vient se mettre sur sa poitrine. Un sniper ! Alexei avait beau ne jamais porter d’arme sur lui, il savait reconnaitre certaines armes quand même.
Allait-il finir sa nuit à cet instant ? Non, il ne pouvait pas, il avait encore tellement de choses à accomplir ! Cependant, quelques instants après que la sombre idée s’était imposée à l’idée du russe, le point rouge s’en alla. Rapidement, Alexei essaya de voir d’où ce point pouvait bien provenir. Il n’en avait aucunes idées !
Doucement, il sortit de la propriété, afin de rejoindre la rue éclairée. Il tenta de marcher le plus discrètement possible, ne pas faire de bruit était une de ses forces. Une fois qu’il était capable de voir à vingt mètres devant lui, Alex’ remarqua qu’une voiture stationnait dans la rue. Cette voiture, il en était sûr, ne se trouvait pas à cet endroit avant qu’il n’entre dans la maison.
Il resta à distance, il n’était pas fou non plus, approcher un homme armé n’était pas son intention.
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Bien, vous vous fondez dans la nuit, mais voyez-vous, quand on fait une modification de terrain, il faudrait peut-être s’assurer à ce qu’elle ne soit pas énorme. Une voiture se remarque assez facilement. Code by Silver Lungs