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 Tweedledum et Tweedledee — Arsène.

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Astrid Lincoln
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MessageSujet: Tweedledum et Tweedledee — Arsène.   Tweedledum et Tweedledee — Arsène. EmptyLun 24 Aoû - 2:48

Tweedledum et Tweedledee
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Arsène Lupin


 

 



 

 

Je sais à quoi tu es en train de penser, dit Bonnet Blanc ; mais ce n'est pas vrai, en aucune façon.
— Tout au contraire, continua Blanc Bonnet, si c'était vrai, cela ne pourrait être faux ; et en admettant que ce fût vrai, cela ne serait pas faux ; mais comme ce n'est pas vrai, c'est faux. Voilà de la bonne logique Δ De l'autre côté du miroir

Il était minuit : les étoiles étaient maintenant encore plus menaçantes qu'avant et ouvraient un grand chemin à leur reine, la Lune. Un grand silence de mort se construisait dans la chambre de la jeune femme comme si les esprits malfaisants se retrouvaient tous pour lui préparer une farce. Un cauchemar se fit une place dans l'esprit d'Astrid et la réveilla instantanément comme si ce dernier voulait la torturer jusqu'au plus profond de son âme. « Un cœur détruit ne va devenir que cendres. » Cette simple phrase la rendit mélancolique pour le reste de la nuit.

Se mettre à nu, parler de ce qu’elle éprouvait, parler de ses sentiments à cœur ouvert, n’était pas vraiment dans les attributs de la jeune femme. Depuis son adolescence, elle avait appris à ne rien laisser transparaître sur son visage de poupée de porcelaine. Astrid savait pertinemment que ce genre comportement où l’on affichait clairement ses pensées n’était pas la bienvenue pour certaines personnes, comme par exemple pour les criminels. Alors la brunette  avait façonné ce masque presque glacial pour se protéger, qu’elle avait amélioré au fil du temps.

« Mon cher Monsieur Lupin,

je viens vous écrire aujourd'hui pour la bonne et simple raison que je veux vous connaître. Il y'a bien quelque part, un endroit monotone ou fleuri, où je vous ai vu ! Peut-être bien étions-nous assis en face, dans un train, ou debouts, côte à côte. Voyez-vous mon cher ami, je suis une peintre célèbre et qui dit célèbre dit personne connaissant beaucoup de monde. J'ai à peu près toutes les clés de ce que je veux : des peintres célèbres, des musées qui me confient leurs clés - ou un exemplaire de leurs clés. Toutes les peintures viennent à moi comme si elles étaient prisonnières. Alors peut-être pourrais-je vous aider à les rendre libres. Les journaux sont une bonne forme d'expression ! Beaucoup vous crachent dessus mais je ne comprends pas : vous vous amusez à votre façon ! Dès que j'ai lu des avis positifs, que ce soit dans les journaux ou dans les technologies d'aujourd'hui, envers vous, j'ai eu envie de vous rencontrer. Parce que vous semblez avoir le même profil que moi, ou du moins, presque. J'ai eu envie de connaître cet homme dont je connaissais déjà le nom ; cet homme que j'admire pour ce qu'il fait. Je vous donne rendez-vous à Holland Park dans cinq jours vers 15h ; et n'oubliez pas le bouquet de fleurs ! Mais prenez n'importe lesquelles, surprenez-moi, faites-moi pour vous tout ce que vous voulez. Sachez que je suis toute à vous. Et je vous prie d'accepter ce rendez-vous, le Soleil viendra peut-être à moi grâce à cela.

Avec toutes mes salutations distinguées,
Astrid Lincoln.
»

Et bien évidemment, Astrid posta rapidement sa lettre, espérant qu'elle lui parviendrait facilement. Elle passa ces quatre jours à se demander si elle n'était pas folle finalement : mais si nous avons un rêve et si nous voulons qu'il se réalise, nous faisons tout pour que celui-ci se passe dans de bonnes conditions, n'est-ce pas ? Et le jour fatidique arriva : elle se rendit, habillée d'une robe longue joliment verte et armée de talons noirs, hauts. Du rouge à lèvres de couleur rose pâle ornait sa jolie bouche et du mascara se trouvait çà et là sur ses cils. Elle se rendit, comme dit à Holland Park vers 14h50, ce qui lui laissa 10 minutes. Et une silhouette se dessina dans cet endroit vert - tout comme sa robe - avançant lentement. Astrid releva la tête et reconnut cet homme qu'elle avait tant admiré - et qu'elle admire encore et encore ; elle s'écria :

« Bonjour mon cher Monsieur Lupin ! Que suis-je contente de savoir que vous avez accepté cette invitation ! J'espère, sincèrement, que cela ne vous a pas dérangé de venir mais venez, je vous en prie ! »

Et elle lui adressa un sourire qui se voulait séducteur mais aussi à la fois courageux.
© Gasmask




Dernière édition par Astrid Lincoln le Mer 26 Aoû - 23:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tweedledum et Tweedledee — Arsène.   Tweedledum et Tweedledee — Arsène. EmptyMar 25 Aoû - 16:40

Tweedledum et Tweedledee — Arsène. Tumblr_m7uk6jmrin1qeitqh

"Mon cher Monsieur Lupin,

Je viens vous écrire aujourd'hui pour la bonne et simple raison que je veux vous connaître.
Il y'a bien quelque part, un endroit monotone ou fleuri, où je vous ai vu ! Peut-être bien étions-nous assis en face, dans un train, ou debouts, côte à côte.
Voyez-vous mon cher ami, je suis une peintre célèbre et qui dit célèbre dit personne connaissant beaucoup de monde.
J'ai à peu près toutes les clés de ce que je veux : des peintres célèbres, des musées qui me confient leurs clés - ou un exemplaire de leurs clés.
Toutes les peintures viennent à moi comme si elles étaient prisonnières. Alors peut-être pourrais-je vous aider à les rendre libres.
Les journaux sont une bonne forme d'expression ! Beaucoup vous crachent dessus mais je ne comprends pas : vous vous amusez à votre façon !
Dès que j'ai lu des avis positifs, que ce soit dans les journaux ou dans les technologies d'aujourd'hui, envers vous, j'ai eu envie de vous rencontrer.
Parce que vous semblez avoir le même profil que moi, ou du moins, presque. J'ai eu envie de connaître cet homme dont je connaissais déjà le nom ; cet homme que j'admire pour ce qu'il fait.
Je vous donne rendez-vous à Holland Park dans cinq jours vers 15h ; et n'oubliez pas le bouquet de fleurs !
Mais prenez n'importe lesquelles, surprenez-moi, faites-moi pour vous tout ce que vous voulez. Sachez que je suis toute à vous.
Et je vous prie d'accepter ce rendez-vous, le Soleil viendra peut-être à moi grâce à cela.

Avec toutes mes salutations distinguées,
Astrid Lincoln. "


Il n'hésita pas un seul instant lorsqu'il reçut la lettre. Il allait se rendre au rendez-vous, déjà parce qu'en tant que gentleman, il lui était impossible de faire faux bond à une demoiselle, mais pas seulement.
Cette histoire de clefs l'intriguait. Un être intelligent tel que lui pouvait profiter de cette opportunité et de s'en sortir grandis, c'est à dire, un peu plus riche et glorieux qu'avant. Mais ce qui le poussa, plus encore que les tableaux à conquérir, ou l'appel d'une jeune femme cherchant à le connaître, c'était la curiosité.
Arsène Lupin était juste curieux. Peut être que c'était un piège tendue, une grande aventure, ou même un canular. Il fallait qu'il en est le coeur net. Les jours précédant l'invitation s’égrainèrent lentement.
Ils les utilisés à s'installer dans cette ville nouvelle, bruyante et effrénée. Il du également rappeler plusieurs fois Grognard, pour des broutilles. Le matin du rendez-vous, Arsène se prépara de bonne heure.
Il choisit avec concentration un costume qui le mettrais en valeur, son soucis d'élégance se trouvait porter à son apogée. Enfin, il héla un taxi, et il arriva à Holland Park, à 15h.

Le ciel était bleu, et quelques nuages dessinaient des animaux fantasmagoriques. Ce n'était pas un jour de grande affluence, mais il y avait un échantillon londoniens. Deux étudiants, qui séchant les cours, s'embrassaient derrière un arbre.
Des mamans rassemblées, liées par les mêmes joies et les mêmes ennuis, discutaient en tenant leurs poussettes. Des enfants qui glissaient entre les jambes des passants, et qui se visaient mutuellement avec des pistolets fictifs.
Astrid Lincoln s'était rendue au parc en avance, et elle semblait chercher autour d'elle, espérant la venue du cambrioleur. Un vieillard boiteux s'assit près d'elle, ses cheveux blancs ne cachant pas les rides profondes d'un visage abîmé par le travail.
Son vieux costume aux couleurs éteintes, avait un oeillet à la boutonnière, d'une teinte désuète et fanée. Les enfants hurlaient toujours plus fort, se cachaient dans les jupes longues de leurs mères, fatiguées mais aimantes.
Puis les deux lycéens amoureux s'allongèrent sur l'herbe fraîche, et épaule contre épaule, révisèrent leurs livres de mathématiques. Le rassemblement de poussettes se dissolvait, et les nouveaux-nés britanniques rentrèrent chez eux.
Dans le ciel, les nuages avaient bougés et dessinaient des paysages et des lagons doucereux. Puis un homme avança, semblant se détacher de l'ombre des arbres. L'homme, façonné dans un luxueux costume tenait un bouquet immense.
Les fleurs y étaient diverses et variées et offraient leurs plus belles couleurs, les rouges ressemblaient à des rubis et les bleus à des saphirs. L'organisation était admirable, chaque fleurs trouvait parfaitement sa place et elles formaient toutes un ensemble harmonieux.
L'homme s'approcha d'Astrid, lui sourit. A ce nom de "Lupin", il souleva ses épaules, semblant ne pas comprendre. A cet instant, l'étudiante passait main dans la main avec son amoureux. L'homme lui tendit les fleurs avec quelques mots en anglais, et s'en alla avant qu'Astrid puisse montrer son étonnement.
Holland Park devenait désert, et mis à part un petit oisillon tombé du nid qui sautillait plus loin, il n'y avait que le banc d'Astrid occupé. Le gentleman-cambrioleurs lui aurait il fait faux-bond ?

- "Tous des goujats."

La voix était chevrotante. Une main tremblante tendit à Astrid un oeillet d'une teinte fanée. Il s'agissait du vieillard qui n'avait pas bougé un seul instant du banc, se faisant si discret qu'elle ne se souvenait plus de sa présence.

- "Je me présente... Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur."

Et il se mit à rire, du son clair et frais d'un enfant fier de sa farce.
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MessageSujet: Re: Tweedledum et Tweedledee — Arsène.   Tweedledum et Tweedledee — Arsène. EmptyJeu 27 Aoû - 2:43

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Sous un arbre, devant la maison, se trouvait une table servie où le Lièvre de Mars et le Chapelier étaient en train de prendre le thé ; un Loir, qui dormait profondément, était assis entre eux, et les deux autres appuyaient leurs coudes sur lui comme sur un coussin en parlant par-dessus sa tête Δ Alice au Pays des Merveilles

« Tous des goujats. » Une voix chevrotante : un vieillard, sûrement, mais pas n'importe lequel ; celui qui s'était assis là, sur ce banc, depuis le début, et qui n'était autre qu'un déguisement. « Tous des croqueurs de femmes. » avait répondu Astrid, caressant les fleurs qui s'offraient à elle tout en les sentant et en les regardant avec tant de désir. « Je me présente... Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur. » Quelle surprise que voilà ! Un canular ? Pas du tout sachant que ce dit Arsène se mit à rire tel un enfant fier de sa farce. « Bonjour mon cher : je suis fière de vous rencontrer ! Comme la lettre le disait, je suis Astrid Lincoln, une peintre et ancienne écrivaine célèbre. En mots exacts, je vous annonçais : surprenez-moi. Vous avez réussi votre coup ! Et je vous remercie pour ces fleurs qui me ressemblent grandement. Mais dîtes-moi, qui était cet homme qui est venu me les donner ? » Après quelques instants de silence, elle se décida à prendre tout doucement l’œillet qui se trouvait sur la main de son compagnon. « Nous allons bien nous entendre et bien nous amuser. » Bien évidemment ! Ça allait être une belle journée.

Le ciel était d'un joli bleu malgré les quelques nuages qui étaient ici et là. Les arbres qui garnissaient Holland Park se trouvaient être d'un vert rare et magnifique. Le jeune couple qui était passé près d'eux s'était soudainement arrêté. Astrid et Arsène purent donc voir tout ce qu'il se passait : le garçon caressait tendrement l'une des joues de sa petite amie et commençait à enlever son chemisier. L'anglo-coréenne décida d'intervenir : « Saviez-vous que vous nous offrez un beau spectacle ? Retournez faire ça dans vos chambres, vous serez beaucoup mieux là-bas qu'ici. » Ainsi donc le garçon et la jeune fille repartirent en gloussant. « Le jeune homme trompe sa petite amie. Il y'avait là, sur un de ses doigts, un peu de fond de teint. Fond de teint, qui, bien sûr, était différent de celui de sa petite amie. On peut voir qu'il a essayé d'effacer cette trace mais comme elle ne veut pas partir, il laisse tomber. Elle date de quelques jours, tout est aussi simple que ça. » Ce qui étonnait encore Astrid, c'était cette capacité à pouvoir observer - ou voir - les éléments les plus petits. « Vous vous êtes levé tôt ce matin pour vous préparer de bonne heure. »

Maintenant, il fallait trouver un sujet de conversation. Et cette chose était, à chaque fois, quelque chose d'exaspérant et de difficile. Lorsque l'imagination ne vient pas, il ne sert presque à rien de vouloir forcer son esprit a trouvé quelconque chose cohérente. Ces situations, qui arrivaient parfois assez souvent à Astrid, lui faisaient peur, et elle ne contrôlait plus rien ; son cœur commença à lui faire une farce en battant de plus en plus. La jeune femme se sentit sans vie, livide même. Mais, au bout de quelques instants, elle se décida enfin à parler : « Avant toute chose, la meilleure chose à faire reste de se présenter. Vous savez déjà mon nom ; je suis née un 3 Avril 1989 à Berlin en Allemagne. Lors de mes 8 ans, nous nous installions en Russie dans une charmante petite maison. Je vécus une enfance ni heureuse ni triste. Elle était banale voire neutre. Je fis une chose horrible vers mes 14 ans que je n'oserais pas dire ici, peut-être de peur que vous ne preniez fuite. Je me suis fait reniée par une partie de ma famille, j'espère que cela n'arrivera plus. J'ai un frère nommé Will qui a maintenant 30 ans. Que puis-je dire de plus ? »

L'anglo-coréenne chercha donc un dernier sujet de conversation. Ou un avant-dernier, plutôt. « Je fus, lors de l'anniversaire de mes 17 ans, diagnostiquée paranoïaque. Le choc ! Aujourd'hui, celle-ci est en train de se guérir complètement. Néanmoins, un an après ce diagnostic, ce fut la bipolarité qui pris tranquillement sa place ! Et elle ne me quitte pas. Oh, voyez-vous mon cher Lupin, nous autres bipolaires, nous avons plusieurs phases : maniaques, normales et dépressives. Les phases maniaques correspondent à une certaine folie : dans celles-ci, les gens peuvent acheter n'importe quoi, jeter plein de choses dont de l'argent partout, en donner aux passants ou tout autre tas de choses bizarres. Les phases normales sont les phases qui correspondent à la vie normale d'une personne. Les phases dépressives, elles, sont là pour vous bousiller la vie : vous avez envie de vous suicider, de vous mutiler, de mourir et vous n'avez envie de rien. Je suis actuellement dans ma phase normale. Mais je dois avouer que, malheureusement, les phases dépressives prennent le dessus très souvent. »

« Bien évidemment, s'il y'a quelconque information que vous voulez savoir plus en détail ou si cela vous a suffit, dîtes-le moi ! Je suis toute à vous. » D'un geste lent, elle regarda le portefeuille qu'elle venait de voler à Arsène Lupin, très discrètement. Elle rit tout en le regardant et le lui rendit : « Je suppose que ce portefeuille est à vous ! Faites attention où vous le mettez, il pourrait se trouver entre de mauvaises mains ! Et n'oubliez pas cette règle : quand vous volez quelque chose, prenez seulement deux doigts et non vos pouces car ils toucheraient la cible dans ce cas-là. » Elle sourit, regardant les belles fleurs qui venaient de se faire livrer un peu plus tôt. « Si nous étions sur écoute, je vous l'aurais dis. Je suis très intelligente et observatrice, sans me vanter. Je vois - ou j'observe - les plus petits éléments. Maintenant, racontez-moi qui vous êtes ! Je suis curieuse et admirative de vous et de ce que vous faîtes ! »

© Gasmask


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