Messages : 286
Date d'inscription : 01/04/2015
Age : 42
Localisation : La toile
 Jim Moriarty |  Sujet: Jim Moriarty Mar 14 Avr - 2:25 | |
| Moriarty Jim
Mr Sexy NOM : Moriarty
Prénom(s) : Jim « James »
Age : 33 ans
Sexe : Avec plaisir
Nationalité : Irlandaise
Orientation sexuelle : Vers le Sud
Groupe : Ma toile
Avatar : Andrew Scott
| |
First Dates.
Test Rp.
Ici, il s'agit de la préparation de la première énigme pour Sherlock.
Le piano est dans un triste état. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, sa couleur a été ternie par tous les grains de poussière qui ont formé un voile sur son bois verni. Le fin trait de lumière qui fend la pièce met en relief les particules flottantes, suspendues dans leurs élans, comme si révélées par l'éclairage soudain, elles s'étaient figées.
Percluse dans un fauteuil bousillé, une silhouette tout aussi déglinguée laisse échapper un souffle profond, faisant gonfler et retomber sa cage thoracique dans un mouvement qui affole les molécules inertes autour d'elle.
« Pas de mouvements, pas de mouvements !» supplient-elles à leur camarade démantibulé; sauf que le jeu peut enfin commencer. Après tout ces préliminaires, parfois longs, parfois douloureux et constamment frustrants.Tout ces signaux envoyés, toutes ces pistes ; parfois fausses. Consécration !
Alors oui, sans s'excuser, il va s'éveiller, car c'est le moment. Ses déplacements créent un vent de panique autour de sa personne ; alors qu'il reprend forme humaine dans un déploiement mou et douloureux, les poudres de misères se contorsionnent dans des arabesques d'agonie dont la beauté n'avait d'égal que la violence.
Tu sors de chez toi, tu vas sûrement te rendre au commissariat pour rendre une affaire et houspiller d’ennuie, alors c'est le moment. Il peut sortir du vieil appartement situé en face de chez toi et avancer aux yeux de tous, narguant le monde entier. Si il pouvait le hurler, il le ferait « Je me rends dans l'appartement de mon plus grand fan, ne faites pas attention ». Cependant, il est vrai qu'il n'a pas envie que sa première vraie apparition soit faite en tenue de coursier de supérette.
Fais attention car il est rentré chez toi, plusieurs fois même, ton logis n'est plus un abris.
Encore une fois il entre en prenant la clé qui se trouve sous la troisième marche, collée par un vieux bout de double-face et se dirige le pas traînant vers l'appartement du rez de chaussé.
Ta logeuse lui fait du thé alors qu'il pose son sachet sur la table de la cuisine en souriant.
Elle l'apprécie, il lui apporte les achats qu'elle fait dans une supérette unique qui est bien loin et fort peu accessible en bus.
Prends garde à toi, il a déjà goûté le thé que tu préfères, il sait même que tu l'aimes avec deux sucres et un peu de lait. Oh ! Il ne t'a pas espionné, grand dieu, non ! Il a juste eu vent de cela au détour d'une discussion avec cette charmante grand-mère. Il est vrai que les discussions portent souvent sur ta personne.
Tandis que personne ne l'observe, de ses petits doigts crochus il attrape un trousseau de clés dont, avec expertise, il extirpe une pièce sans bruit. Elle rejoint sa poche sans un mot.
Un bon thé plus tard, il est temps de partir. Ah mais quel dommage ! Le bon samaritain a oublié quelques articles dans sa liste. Pas de soucis, il repassera après-demain, dans l'après-midi.
Tu vas bientôt rentrer de toute manière, il doit y aller. Vite, vite, comme une souris il file dans son trou.
Tu t'ennuies aujourd'hui, tu n'as envie de rien. Cela fait deux jours que tu le hurles avec fracas, comme si le monde allait venir toquer à ta porte pour t'offrir un nouveau divertissement, enfant que tu es.
Ton messie ne toque pas, au contraire il pousse la porte d'entrée en toute discrétion et pénètre ton antre. Il longe le couloir du rez-de-chaussé et ouvre la porte située à côté de celle de ta logeuse.
Il descendit les escaliers qui mènent au sous sol sur la pointe des pieds, ses mocassins couinant sous les plis.
« Chuuuuuuuuuuuut » se sentit-il obligé de vociférer en retenant à grand peine son excitation.
Tu es au dessus, juste au dessus de lui. Il t'entend tourner comme un fauve en cage, tes pieds tapant avec mécontentement le sol pour montrer ton agacement. Adorable.
Quand il pose son trophée au milieu de la pièce il ne peut s'empêcher de ricaner. Il croise son regard malicieux dans le miroir du coin de la pièce et son sourire s'élargit en une fente.
Mais et si tu n'aimais pas son présent ? Et si tu ne le trouvais pas assez bien pour lui ? Son regard s’assombrit et ses traits reflètent toute leur humanité dans ce qu'elle a de plus mauvaise.
Il s'adoucit cependant en entendant un coup de feu plus haut, attendri.
Ton Watson rentre en trombe dans l'appartement, son pas est rigide dans la course.
« Qu'est-ce qu'il se passe ?! »
« Je m'ennuie ... » Tu rétorque « Je m'ennuie, je m'ennuie ! » Les coups s’enchaînent.
Il est alors temps de s'éclipser. Il referme derrière lui et reviendra poser la clé en retournant voir ta charmante logeuse pour lui ramener son pain d'épice.
Le soir, après avoir ramené ses confiseries à ta logeuse et reposé la clé sans un mot il t'offre un feu d'artifice pour annoncer le top-départ.
Le souffle de l'explosion a dû te décoiffer un peu, mais il a attendu que tu ne sois pas devant une fenêtre, cela aurait été dommage de t'abîmer si vite. Ce soir il dormira chez sa nouvelle petite amie.
Le lendemain, il est de retour chez toi, à la terrasse du speedy's en train de boire un thé. Il aperçoit la voiture de ton frère au loin et sourit, celui qui va te proposer la première affaire. Et alors il pourra en savoir plus sur toi.
Comme prévu, le pauvre repart l'air contrarié. Ton frère ? Naaaah, pas intéressant. Tu ne veux lui donner la satisfaction d'exécuter ses ordres. Et puis son affaire est ennuyante ; des plans top-secrets disparus ? Pfff, quel intérêt ? Lestrade par contre...
"Le mystère est pourquoi mon frère continue t-il à m'ennuyer alors qu'on a affaire à quelqu'un de si génialement intéressant ?"
Tu as donc récupéré le téléphone portable qu'il t'a laissé dans l'appartement en cendres. Celui d'”une étude en rose.” Car oui, lui aussi lit le blog de ton colocataire et même si il n'aime pas du tout son style, il a pu apprécié certains détails te concernant.
Pour le portable, il a prit soin de bien te l'emballer dans une enveloppe.
“Joli papier, fabriqué en Boheme... Elle s'est servie d'un Parker duofold avec une pointe en iridium.”
"Elle ?"
“C'est évident.”
De son écriture fine et pointue, il avait tracé ton nom avec la plus grande attention pour toi. L'as tu seulement remarqué ?
Après 5 bips annonciateurs d'une bonne marrade il va vite préparer la suite.
Sa messagère a été emmené de force sur un parking et peut maintenant faire office d'intermédiaire.
Le téléphone sonna. NUMÉRO MASQUE. Décroche mon grand !
Première énigme.
"Bonjour, beau gosse. Je vous ai envoyé une petite devinette, juste pour vous dire salut."
"Pourquoi pleurez vous ?"
"Je ne pleure pas, je tape un texte, et cette stupide petite garce le lit à haute voix. Vous avez 12h pour résoudre ce mystère Sherlock, ou je pourrais bien devenir très vilain."
Il te drague, et toi tu es si réceptif, tu es déjà accro Sherlock.
Il a tout préparé, tu t'amuses à résoudre sa petite énigme dont tu trouvera très vite la solution.
"Un enfant, aux pieds trop grands... oh... Carl Power... Carl Power, John, c'est à ce moment là que j'ai débuté."
Mais avant c'est à lui d'entrer en scène, de se montrer sous son meilleur jour. Les cheveux courts, maquillé et mettant ses atouts en avant il se présente à toi, gauche.
Le rire grinçant et un peu bécasse, il dédaigne ton Watson pour se concentrer sur toi.
Tu lui jettes un simple coup d’œil et retourne à son microscope : “Homo.”
“Qu'est-ce que vous dites ?” S'offusqua ta collègue.
“-Rien. Hello.”
Il prend congé, son but n'étant pas de s'éterniser.
“Bon ben j'y vais j'ai été ravi de vous...” Tu l'ignore et sa voix se bloque dans sa gorge.
Il est à la fois excité et frustré, à la fois heureux et triste de ne pas avoir d'attention. Cependant il s'est bien amusé et préfère ne pas être là quand ta collègue va voir son bonheur balayé d'un revers par tes paroles cruelles mais justes.
Sauf qu'il n'a pas le temps, elle le rattrape pour lui mettre une claque bien sentie et s'en aller le pas pressant en retenant ses larmes. Chic fille.
Mais le plus chic c'est votre première rencontre qu'il publiera très bientôt sur son tumblr comme la deuxième meilleure journée de sa vie.
Tandis que tu avances, il prépare tes nouvelles énigmes. Un messager pour changer, il est polyvalent et prend toutes sortes de voix. Le portable en main il attend des nouvelles de ton avancée dans cette affaire.
"Un enfant, aux pieds trop grands... oh... Carl Powers... Carl Powers, John, c'est à ce moment là que j'ai débuté."
"clostridium botulinum !"
En ce moment, tu dois avoir le nez plongé dans les archives. Tragique mort de Carl, dit le journal, montrant la photo d'un gamin d'une dizaine d'année à peine dans son joli petit costume.
Et tu finis par trouver, lui procurant une bouffée de fierté. Tu étais bien la personne qu'il attendait.
"Trouvé. Paire de baskets appartenant à Carl Powers (1978-1989). Botulinum toxin toujours présente."
Ton blog, il l'avait dans ses favoris et c'est là qu'il trouva ses nouvelles. Il stoppa le chrono suite à ton message.
"Qu'est-ce qu'on fait maintenant pour prévenir notre homme ?"
"On attire son attention, on arrête l'horloge"
Tu es le bon. Il t'a trouvé. Il te le fait savoir au travers d'une nouvelle voix.
"Ça ne me dérange pas que vous soyez allez voir les flics. Vous êtes très fort pour avoir deviné pour Carl Powers. Je ne l'ai jamais aimé. Carl se moquait de moi, alors je l'ai empêché de continuer... C'est une histoire entre vous et moi."
Il n'avait pas besoin d'une deuxième énigme pour le savoir, il ne s'était pas trompé.
"On est fait l'un pour l'autre Sherlock"
| Pseudonyme : Jimmy
Avez-vous des commentaires et/ou suggestions ? Oui, j'aimerais que Sherlock soit plus souvent à mes pieds.
Comment avez-vous trouvé le forum ? Hm ? Passable.
Il manque de rose.
Un mot pour finir ? Toutes les images ici sont la propriété de Namecchan |
|
|
|
