Laz - "If we don't end war, war will end us" [U.C]

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

Laz MacLochlainn

« Toutes les grandes choses sont simples, et beaucoup peuvent être exprimées par des mots simples : la liberté, la justice, l'honneur, le devoir, la miséricorde, l'espoir »[Churchill]

NOM : MacLochlainn
Prénom(s) : Lawrence "Laz" Winston
Age : 33 ans
Sexe : Uniquement avec des majeurs
Nationalité : Irlandais et Britanique
Orientation sexuelle : Bisexuel
Groupe : Le Gouvernement
Avatar : James McAvoy

Take me down to the fighting end.

« Bien, monsieur MacLochlainn, je vais vous donner des mots, ou des groupes de mots, et vous allez me raconter ce à quoi ça vous fait penser. Ne faites pas cette tête, vous n'y couperez pas. Bien. Commençons avec le mot Famille. »

Dukesmeadows, Kilkenny (Irlande), le quartier du château. L'endroit qui m'a vu naître. Et bientôt dix ans que je n'y ai pas remis les pieds. Longue histoire... C'est étrange, non, de dire "longue histoire" alors que j'ai tout juste trente-trois ans, soit un peu plus du tiers estimé de ma vie. Encore un aspect étrange du langage...

Je suis donc né en Irlande, en République d'Irlande, comme beaucoup le souligneront fièrement. D'un père irlandais et d'une mère anglaise, ce qui forme en soit un petit paradoxe si l'on connait le passé mouvementé de ces deux nations. Qu'importe. Mon père était issu d'une vieille famille irlandaise, attaché à son pays, mais suffisamment ouvert d'esprit pour "aller voir ailleurs". Après tout, l’herbe est toujours plus verte chez les voisins. Et s’il avait été du genre hyper patriote, il n’aurait pas donné à son fils cadet les prénoms d’un révolutionnaire et d’un premier ministre anglais… J’étais le cadet de deux enfants. Deux, ce n’est pas un drame, direz-vous. Mais c’est parfois suffisant pour qu’il y ait une préférence parentale. En l’occurrence, pour Zacariah. L’aîné. L’héritier. Quoi que je fasse, ce n’était jamais assez, où un peu trop pour être désintéressé. Ma mère ne contredisait jamais mon père. Jusqu’à mes dix ans, j’ai essayé d’être aussi bon et aussi doué que mon frère. En vain. J’ai alors choisi ma propre voie.

« La voie de la colère. »

La colère. J’ai été de ces gamins en colère contre l’univers entier. Je n’avais pas besoin de chercher les ennuis, je les emmenais partout avec moi. Il faut croire que mon père avait quand même un peu d’affection pour moi, car il couvrait la plupart de mes frasques d’adolescents. Sans être un idiot fini, je laissais mes notes chuter au plus bas niveau possible. Je provoquais les enseignants et les directeurs de lycées. Je me battais contre plus fort que moi. Je pensais ternir la réputation de mon cul bénit de père, mais en fait, c’était uniquement la mienne que je ternissais. Mais j’étais trop jeune et trop en colère pour comprendre. Tempérament irlandais, quand on a une idée en tête, on ne l’a pas au c… Je trainais avec les gens les moins recommandables que j’arrivais à trouver.
Et je crois que ça aussi ça m’énervait. Ils étaient stupides. Mais honnêtement, je ne relevais pas vraiment le niveau.

« L’alcool. »

Un ennemi féroce déguisé en ami. Le poison favori d’une grande partie de la population. Un vrai fléau. Je buvais souvent plus que de raison. Je passais une grande partie de mon temps saoul comme un cochon. Je n’allais pas en cours. Je connaissais en revanche très bien ma ville et les alentours. Nous allions avec une bande de… jeunes désœuvrés - on ne peut pas appeler ce genre de relation « amis », parfois jusqu’à Dublin, étendre nos conneries toujours plus loin. Je me demande encore comment on a fait pour ne pas se tuer plus tôt. Les plus superstitieux vous diront que c’est le destin. Foutaises. Je n’ai jamais cru en Dieu. Ni au Diable. Ni en l’être humain. La Fatalité, tout ça, c’est des conneries. Des prétextes que des gens qui n’ont pas de couilles utilisent. Je n’aime pas l’idée que ma vie soit dirigée par quelqu’un ou quelque chose. Le libre arbitre c’est important.

« Trahison. »

Je l’attendais celui-là. Et je vous préviens d’avance, je n’ai vraiment aucun regret. Je devais avoir quoi ? Dix-huit piges à peine ? Ouais. C’est ça. Le jour du mariage de Zachariah. Grande fête branchée. Tout le gratin de Kilkenny et des environs, bla bla bla… Genre, l’événement de l’année. Effectivement, ceci est un sarcasme. C’était de loin le dernier endroit où je voulais être. Trop d’hypocrites au mètre carré, ma famille en premier. Je n’ai que de vagues souvenirs de cette journée. Je me rappelle de l’église. Lugubre. Angoissante… Et de ma voix qui raisonne dans un silence de mort. Quand le prêtre a demandé si quelqu’un avait quelque chose à dire. Je crois qu’en trente secondes je suis passé du statut d’indésirable à ennemi public numéro un.
‘’J’ai couché avec Helen hier soir. Tu comptes vraiment l’épouser ?’’
Ce n’était vraiment pas intelligent. Mais comme je l’ai déjà dit, j’étais vraiment un sale con à l’époque. La suite ? Je sais pas. Je me suis retrouvé saoul, à Belfast, alors que le mariage avait lieu à Dundalk. Je me suis juste réveillé dans une gare, du sang sur ma chemise et un joli cocard.

« Défi. »

Belfast. Gueule de bois. Je me suis retrouvé devant un centre de recrutement de l’armée. Techniquement, j’ai vomi, devant un centre de recrutement. Tout en finesse. Et toujours aussi peu alerte, j’avais franchi le pas de la porte. Le sergent en place m’avait regardé d’un drôle d’œil. Il ne devait pas souvent voir de types bourrés débarqués à cette heure-là. Matinale. Il venait à peine d’ouvrir. Il m’avait jugé, ou jaugé. C’était son job après toout. Il tenait un bureau de recrutement. Je lui avais retourné un sourire de travers, un peu ensanglanté, sans doute – ma lèvre inférieure pissait le sang ou avait pissé le sang.

Je m’étais retrouvé avec un gobelet de café entre les mains. J’avais distraitement écouté le type parler de l’armée, des métiers possibles. J’étais un glandeur, j’en avais toujours fait le moins possible. Alors entendre parler de régiment du génie, ce n’était vraiment pas mon truc. Et là, enfin, le sergent avait trouvé les mots pour me motiver. La crème de la crème. En trois mots ? Special. Air. Service.

Tout en me disant ça, il me regardait comme s’il savait d’avance que j’échouerai. Comme tout le monde m’avait toujours regardé. Alors je lui ai pris le formulaire des mains. Et je l’ai rempli. Quelques semaines plus tard, je posais mes affaires au camp.

« Soldat. »

J’en ai bavé au début. J’aurais pu abandonner plusieurs fois. J’ai failli abandonner plusieurs fois. Mais à chaque fois j’avais un sursaut. Pour la première fois de ma vie, j’allais au bout de quelque chose. Je m’investissais à 300%. C’est ainsi que je me suis retrouvé au 22 SAS, dans la Air Troop, aussi connue sous le nom de Halo Troop, les commandos parachutistes. J’étais le spécialiste en explosifs de notre quatuor (les SAS vont toujours à 4 par patrouilles). A peine la formation terminée, nous étions envoyés en mission.

A partir de ce moment-là, je suis devenu entièrement un soldat. Et je n’ai jamais réellement remis les pieds chez moi en Irlande. Une fois ou deux, durant mes premières permissions, mais ce n’était plus ma place. Alors un beau jour, j’ai finis par aller récupérer mes affaires et acheter un appartement à Londres. Dans la banlieue. J’y ai progressivement déposé mes affaires, même si je n’y étais pas très souvent. Mais qu’importe, c’était chez moi. Je demandais juste à un voisin de relever le courrier, ce genre de choses.

« Dette. »

Ça me rappelle un poème de la Légion Etrangère.

J’avais un camarade,
De meilleur il n’en est pas ;
Dans la paix comme dans la guerre
Nous allions comme des frères
Marchant d’un même pas.

Mais une balle siffle.
Qui de nous sera frappé ?
Le voilà qui tombe à terre,
Il est là, dans la poussière ;
Mon cœur est déchiré.

Ma main il veut me prendre
Mais je charge mon fusil ;
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis.

La guerre n’est jamais une partie de plaisir. Irak, Afghanistant. On se retrouvait à bouffer du sable, presque H24. Ça s’infiltrait partout. On assurait le soutien aux troupes déployées sur place. L’armée était devenue ma famille.

Et un jour en mission, tout failli basculer. Une embuscade comme on en avait essuyé des dizaines. Quand on est soldat, on danse au-dessus d’un volcan en éruption. Et parfois, on se rapproche un peu trop de la lave. Ce jour-là, je ne dus d’avoir la vie sauve qu’à la présence d’un sniper pour nous couvrir. Même si je fus blessé au passage. A peine rentré à la base, même pas réellement recousu, j’étais allé trouver mon ‘’ange gardien’’. Je lui en devais une. J’avais une dette envers le Colonel Moran.

Et je rembourserai cette dette le moment venu.

« Devoir. »

J’ai fini par prendre ma retraite de l’armée… Même si on ne cesse jamais d’être un soldat. Officiellement, je me suis reconverti dans le reportage photo. Ce qui peut expliquer mes longues pérides d’absence. Officieusement, j’ai rejoint le MI-6. Je suis toujours au service de Sa Majesté. Je suis loin d’être un 007, mais d’avoir passé presque dix ans dans l’armée, ça aide. Je peux me défendre seul. Et je suis capable de survivre seul, surtout, si c’est nécessaire. Un job qui ne permet pas vraiment de tisser des liens – mais je suis d’un naturel plutôt solitaire.

Mon temps libre, je le passe chez moi, à entretenir une vieille moto. A la remonter pas à pas. J’évite les bars. J’ai trop bu pendant ma jeunesse et pendant mes permissions. Ou à la mémoire de mes frères d’armes. Je sais que je dérape facilement si je bois. Alors j’évite.

« Paix. »

Illusion. Nous sommes en guerre. Il n’y a pas de bonne guerre ni de mauvaise paix. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des batailles à mener. On a tous nos batailles. Honnêtement, si un jour, il y a la paix… Je ne sais pas ce que je deviendrais. Je suis un soldat. Je suis fait pour l’action. Le quotidien me rendrait vite fou Ou suicidaire.

Pseudonyme : Jazz, Morrigan, Riddler... River aussi ça dépend de l'humeur
Avez-vous des commentaires et/ou suggestions ? C'est le design qui m'a fait craquer... Rien à signaler si ce n'est que je trouve ça peu pratique de survoler à gauche pour voir s'il y a des nouveaux messages.
Comment avez-vous trouvé le forum ? J'ai suivi Myfan. Y avait de la lumière alors je suis rentré.
Un mot pour finir ? Ornithorynque

Bienvenue encore a toi Wink

Bienvenue ici - à nouveau.
Bon courage pour ta fiche, j'ai déjà hâte de te lire. Surtout n'hésite pas à prendre ton temps.

Messages : 286 Date d'inscription : 01/04/2015 Age : 42 Localisation : La toile

Hey ! Petit pion du gouvernement, pantin de l'ombre usant des marionnettiste, je te veux toi !

Alors rejoins moi:

Ca doit être le plus beau montage que j'ai fait de ma vie... J'ai un peu honte...
Tu peux idolâtrer Sherlock pour le design, il est un fifou ! Merci énormément, les compliments me font très plaisir !

J'ai hâte de voir la suite, vite vite !

Bienvenue Laaaaaaaaaz (Riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii) ! Bonne chance pour ta fiche :3

Et hum... Boss... Le côté Américain vous va définitivement pas.

Messages : 115 Date d'inscription : 18/04/2015

Bienvenue!!!!!!!!!!!!!!

Rhalala la citation de Churchill, James McAvoy...hâte d'en lire plus!

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

Merci à tou(te)s pour cet accueil Smile

Je vois qu'on m'attend au détour Razz

En espérant ne pas vous décevoir x)

Aucune chance de nous décevoir allons !
Et encore une fois prends tout ton temps. (:

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

J'ai envoyé le début de l'histoire ! Je pensais faire la suite ce soir.... mais ce soir c'est Avengers (si j'y pense...), donc on verra Wink

J'aime beaucoup ton début, tu as une plume très agréable.
(Avengers. C'est vrai que je devrais aller le voir également - merci du rappel. Bonne séance si tu y vas !)

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

Non sur ma télé Razz

Le ciné ce sera probablement ce Week end ! Ravi que le début plaise:D

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

Fiche terminée Very Happy

Bonne lecture !!

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à te lire, merci pour la lecture.
Ton personnage est vraiment très intéressant et je pense que je suivrai tes Rps de près (mais pas de trop près non plus, sinon ça peut faire peur d'après ce qu'on me souffle dans l'oreillette).
En espérant que tu t'amuses bien ici !

Messages : 160 Date d'inscription : 19/04/2015

Merci

Je ne fais pas peur. Sauf aux ames sensibles.

» Présentation de mes personnages dont j'arrête pas de vous rabacler les oreilles...

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