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 Jack the ripper ? No, it's not my kind ... [PV Eleanor]

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Isaac E. Lawford
Isaac E. Lawford
MessageSujet: Jack the ripper ? No, it's not my kind ... [PV Eleanor]   Jack the ripper ? No, it's not my kind ... [PV Eleanor] EmptyDim 14 Juin - 22:18




Jack the ripper ? No, it's not my kind ...


Feat. Eleanor D. Burns











Une heure cinquante-trois. Dorset Street. Treize Miller's court. Neuf Novembre mille huit cent quatre-vingt-huit. Jack est dans la chambre de Mary Jane Kelly. Il en est déjà à sept coups de couteau. Tu le vois comme si tu étais Jack. Il envoie encore plusieurs coups de couteaux, avec rage, sans aucun coup précis. Il a fini. Il observe le travail fait. Il plante alors le couteau dans la gorge de la jeune femme. Il perfore la trachée et les vaisseaux sanguins qui explosent un par un. Il atteint l'os. Il observe le corps sans vie. Elle s'est à peine débattue. Il écarte les jambes. Il ouvre le ventre de la victime et commence à manipuler les boyaux. La coupe s'est faite de manière très précise. Il entaille les seins de la prostituée à leur base. Contrairement au coup de couteau, ses gestes sont précis. Il disperse les organes de la femme. Il met un de ses seins, son utérus et ses reins sous la tête de la jeune femme. Il dispose le foie à ses pieds. Il met ses intestins entre ses jambes. Il arrache minutieusement la peau des cuisses de la jeune femme et la dispose sur la table de chevet. Puis il emporte de cœur avec lui et disparaît. Tu rouvres les yeux.

Tu avais l’impression d’être lui en lisant ce rapport sur le dernier meurtre de Jack l’éventreur. Pourtant ce n’est pas vraiment ton style. Toi ce qui t’intéresse ce sont les os. Tu as une espèce de fascination pour les os. Quand tu découpes un corps, tu en extrais toujours un os différent. Tu en est  déjà à soixante-quatorze os, pour un être d’un mètre soixante-dix environs. Tu te fous que ce soit un homme ou une femme. Tu reconstitues un corps et c’est tout ce qui t’intéresse. Le dernier que tu as retiré est une vertèbre cervicale trois. Ton squelette a après-en toutes ses vertèbres cervicales. Il est vrai que sur certains cadavres tu prends plus d’un os. Il t’est déjà arrivé d’en prendre cinq à la fois. Mais c’est souvent des groupes d’os : des phalanges, des tarses ou des carpes (que tu n’as toujours pas d’ailleurs). Tu penses sérieusement à prendre des carpes ou des tarses sur ta prochaine victime. En attendant, ta dernière victime pourrie dans ton sous-sol. L’odeur ne t’atteint pas, car la porte ne laisse pas passer les odeurs. Tu as pris soin qu’on ne soupçonne pas tes activités.

Tu écoutes les Quatre Saisons de Vivaldi. Un verre de whisky à la main. La copie du rapport du meurtre de Mary Kelly « emprunté » à la bibliothèque sur les genoux. Il est vingt heures. Le soleil a déjà décliné depuis longtemps. Pourtant il ne fait pas nuit. Tu te laisses envahir par la musique. Elle laisse s’épanouir ta créativité. Tu ressens. Tu vies la musique. Tu laisses ta main voguer au rythme de la musique. Tu te sens chef d’orchestre. Tu t’imprègnes de la musique. Tu la laisses te pénétrer. Tu es emporté, au loin. Par les flots de cette musique. Tu es loin, si loin de ta maison. C’est comme si ce qui était autour de toi n’avait plus d’importance. Tu es dans un tourbillon de notes toutes plus hautes les unes que les autres, toutes plus harmonieuses, toutes plus transcendantes que les précédentes. Tu n’es à présent plus de ce monde. Tu es dans des limbes de notes, d’harmonie et de vibrations. Tu vies de ça. Tu t’en nourris. Tu en captes l’énergie telle une plante qui à l’été utilise le soleil pour faire sa photosynthèse et vivre de la seule énergie que celle de la lumière. Toute cette musique devient lumière. La vibration n’est plus mécanique, mais électromagnétique. Tu vois les nuances de lumière que cette musique émet et qui arrivent à tes yeux. Tu as l’impression d’être en train de tuer. Cette excitation des sens et cette beauté te font voir le sang jaïr d’une victime, tel un flot infini d’une lumière intense. Le sang se disperse telles les étoiles dans le cosmos. C’est la voie lactée qui s’offre à toi, un spectacle éblouissant. Un spectacle ou tu restes sans voix. Le cadavre que gis devant toi sans vie est tel une supernovæ en cours. Cette lumière te caresse le visage et te paraît magnifique. L’odeur pestilentielle qui émane à présent du corps, te semble t’emporter encore plus loin. Comme si cette odeur transcendait tout ce que tu avais pu voir jusque maintenant. Comme si c’était Dieu en personne qui venait te rendre visite et t’éblouissait de sa divine lumière.

L’été se termine. Tu te réveilles de cette torpeur. Tu étais dans un monde à part que toi seul puisse comprendre. Tu retires le diamant du vinyle. Le disque continue à tourner quelques secondes avant que tu n’arrêtes la machine. Tu regardes ta comtoise. Il est vingt heures dix-sept. Tu prends ta veste, aucunement pressé. Tu prends ton téléphone. Tu l’ouvres. Tu ouvres une des applications que tu as toi-même créée. Tu sors de la maison. Tu refermes la porte. Tu cliques sur le lien maison. Ensuite tu cliques sur le lien voiture. Bien que le téléphone t’affiche toutes les voitures avec une ouverture électronique dans le quartier, la tienne est de loin la plus belle. Tu entre dans la voiture et cliques sur start. La voiture ronronne immédiatement de son V6. Tu enclenches la première. Tu avances tranquillement dans les rues de Londres. Tu ne mets pas la radio. La plupart des musiques d’aujourd’hui te dégoutent. Tu n’as pas de CD dans ta voiture. Tu en graveras dès que possible. La route n’est pas bien longue. Mais il est vingt heures vingt-cinq. Tu es bientôt en retard. Elle t’attend à vingt heures trente et tu es encore à deux kilomètres de ton objectif. Tu décides donc de faire passer tous les feux sur ta route au vert. Plus d’embouteillages, tu débloques tout. Tu avances jusqu’à la rue en question. Dorset Street.

Tu avances doucement. Tu te gares à environs cent mètre du point exact du rendez-vous. Tu la vois au loin. Elle ne regarde pas autour d’elle. Preuve qu’elle n’est pas accompagnée. Tu regardes ses faits et gestes pendant plus d’une minute. Vingt heures trente-deux. Tu avais décidé de la faire attendre dans tous les cas. Elle vérifie se veste. Elle regarde à l’intérieur et semble remettre quelque chose en place. Tu ne paniques pas. Tu sais très bien ce que tu vas faire contre ça. Tu as beau essayer de rester d’un calme hallucinant, ton cœur ne cesse de palpiter. Pas par rapport au statut de lieutenant de la jeune femme, bien au contraire. Les flics ne t’ont jamais fait peur. Pourquoi es-tu comme ça alors ? Tout simplement parce qu’elle te fait de l’effet. Après tout, comment une femme comme elle ne pourrait pas te faire de l’effet ? Tu sors discrètement de la voiture. Tu avances dans l’ombre vers la magnifique créature en face de toi. Une fois à dix mètres, tu l’observes dans les détails. De bas en haut. Elle porte des talons noirs, assez sobres, avec pourtant un brin d’excentricité. Tu remontes ensuite le long de son corps. Tu te perds le long de ses jambes interminables. Pourtant tu es stoppé par un long manteau blanc cassé, sous lequel se dessinent de magnifiques courbes parfaitement féminines. Des hanches qu’elle ne pourrait envier à aucune autre femme. Tu remontes encore et observes la courbe assez cachée de sa poitrine. La veste est boutonnée assez haut. Tu remontes encore. Tu regardes ses cheveux châtains qui tombent sur ses épaules menues. Tu diriges alors ton regard vers son sublime cou de déesse. Tu remontes le long de ce somptueux cou et observes alors les contours de son visage. Tu t’arrêtes d’abord sur les contours de sa mâchoire. Extrêmement réguliers. Tu t’attardes ensuite sur ses lèvres pulpeuses à souhait dont la seule envie qui nous vient c’est de les embrasser. Tu t’attardes ensuite sur son nez fin, quasiment parfait. Enfin tu regardes ses yeux. Ses incroyables yeux Marrons, quasiment noirs d’une profondeur infinie dans lesquels on a l’impression de se perdre. Ses yeux aspirent nôtre âme tel un trou noir aspirerait une étoile. En résumé cette femme est sans doute la plus belle que tu n’aies jamais vue. Tu brûles de désir pour elle, et même plus que ça.

Tu t’avances enfin dans la lumière. Les réverbères éclairent le sol sec de cette rue. Elle te dévisage, comme tu le fait depuis tout à l’heure. Vingt heures trente-cinq. Comme tu l’avais prévu. Tu t’avances vers elle sourire aux lèvres. C’est comme si elle t’hypnotisait. Tu ne peux pas t’empêcher d’aller vers elle. Tu meurs d’envie de l’embrasser. Tu meurs d’envie de caresser ses courbes presque félines. De sentir sa peau sous te doigts. Tu brûles de désir pour elle. Vous jouez tout de même à un jeu dangereux, pour l’un comme pour l’autre. Tu gardes en tête qu’elle est une flic qui cherche à te coffrer depuis plusieurs années déjà. Elle n’a pas non plus intérêt à oublier que tu es un dangereux tueur en série et aussi un excellent hacker. Tous les deux vous voyez le mal chez l’autre. Mais pourtant, c’est ça qui te fait brûler de désir pour elle. Tu fini par la saluer. Comme si vous vous connaissiez depuis longtemps. Comme de vieux amis, ou mieux, deux amants. Tu te rapproches d’elle et lui souffles à l’oreille que tu avais bien spécifié pas de boulot ici. Tu plonges ta main discrètement dans sa veste et en sort le dictaphone de sa poche que tu lui montres avant de l’écraser.


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