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 Jeux d'enfants

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Jim Moriarty
Jim Moriarty
MessageSujet: Jeux d'enfants   Jeux d'enfants EmptyVen 17 Avr - 21:22




Ce lustre était éblouissant. Il scintillait de mille feux et vu d'ici il ressemblait à une étoile décharnée. Il fallait avoir un certain goût du luxe pour souhaiter un luminaire aussi imposant et rayonnant.
Le criminel consultant cessa de regarder le plafond et se mit à observer son interlocuteur avec un certain désintérêt. Il arrêta de claquer la langue sur son palet en signe d'ennui et dans un geste désinvolte il porta sa boisson à sa bouche.
La grimace qu'il fit en posant ses lèvres dans son thé dû être assez remarquable car son homologue éclata d'un rire cristallin et légèrement chevrotant, accompagné d'une sorte de couinement porcin ponctuel. Accompagné d'un soupire, la tasse au breuvage immonde alla retrouver la surface lisse et bariolér de la table -non sans mal, les jambes repliées contre lui empêchaient le criminel de se mouvoir avec aisance. Mais il garda toute sa dignité et se réinstalla avec grâce sur la chaise minuscule qu'on lui avait octroyé tout en lissant son costard beige d'une main leste. Il s'adaptait à son environnement avec rapidité et une certaine aisance, il fallait le lui reconnaître.
Moriarty n'aimait pas parler le premier mais au vu du regard fasciné de sa cliente, ils pourraient passer des heures à se regarder dans le blanc des yeux si il n'écourtait pas la discussion.

« Bien, je t'écoute, expose moi ton problème. Ne perdons pas plus de temps.

-Merci monsieur, sa voix niaisarde prenait des accents importants tandis qu'elle bombait le torse.

-C'est Jim pour toi, râla t-il d'une voix excédée en regardant de côté et croisa les doigts sur la table aux motifs imprimés, je m'ennuie.

-Je veux que vous fassiez que mon demi-frère ne soit plus là.

-Oh, oh, intéressant ! Son visage sembla s'éveiller d'une passion nouvelle allant de pair avec un sourire excité avant que le masque ne se brise aussi tôt et que ses traits retombent dans un abattement généralisé. Non, je plaisante, c'est désespérément banal. Tu as la chance d'être encore jeune... combien déjà ?

-7 ans monsieur.

-7 ans, grand dieu, tu ne l'es donc plus tellement. Tu as la chance d'être encore -et plus pour longtemps- jeune, alors pourquoi ne pas le faire toi même ?  

-Parce que je ne peux pas monsieur.

Jim tapa sur sa cuisse avec humeur, n'aimant pas perdre son temps dans cette reproduction de dînette où il avait le rôle de l'ours de peluche tueur à gage.

-Tu ne peux pas ? Si tu pense qu'on peut t'en empêcher alors tu n'as aucune chance de réussir. La police, ton frère, tes parents ? Alors laisse, tu sera toujours faible et sans valeur. Qui parmi ces abrutis pourraient arrêter quelqu'un de vraiment brillant ?

-Sherlock Holmes, Monsieur Jim.

Oh... Sherlock Holmes. Tout son corps se figea à l'exception de sa main avec laquelle il lui fit signe de continuer.

-Mon frère, il s'appelle Robert mais papa et maman l'appellent Bobby, a deviné que je ne l'aimais pas beaucoup et il m'a dit avant d'aller au lycée qu'il irait trouver de l'aide chez Sherlock Holmes.

Sherlock Holmes. Bien sûr. « Bonjour M.Holmes, j'aimerais requérir vos services pour une affaire délicate. Ma petite sœur de 7 ans veut attenter à ma vie. »
Oui, il était possible qu'il soit intéressé. Jim posa son menton dans le creux de sa main et un fin sourire ourla ses lèvres. Le malfaiteur sauta sur ses deux jambes en riant, quittant la chaise pour bambin. Oui ! Ils allaient se battre ! Ces deux gamins allaient s'étriper et eux pourraient se confronter de manière ludique et originale.
Quelle chance qu'on lui mâche le travail !
Il fit le tour de la chambre pour enfant, le pas gai et ses doigts allèrent trouver le piano qui trônait au coin de la pièce pour taper dessus une cacophonie assourdissante.

-Ah oui ! Ca va être très amusant ! Toi, il se retourna vers la gamine, ta demande est acceptée, je t'enverrai la facture plus tard.

Il sortit en courant, bousculant un homme quinquagénaire avant de prendre la porte en la claquant.
Il entendit vaguement un « Cécile, qu'est-ce que tu as fait à ton professeur de piano ?! » étouffé par la barrière de bois. Peu importe ! Il dévala les escaliers et sorti triomphant de l'appartement.
Il monta sans un mot dans la voiture.

-En route Seb ! On ne traînasse pas ! On a un nouveau jouet, il a sept ans, il sent les cup-cakes et va me permettre de jouer avec Sherlock


Une journée après, Avachi dans un transat sur le toit d'un bâtiment désinfecté, Moriarty envoya un message à Sherlock pour mettre au clair les règles du jeu.

« Sherlock,
Je t'invite à dîner avec moi à l'adresse suivante, demain à 21h30.
Tenue de soirée exigée.

JM. »
•••



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Sherlock Holmes
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MessageSujet: Re: Jeux d'enfants   Jeux d'enfants EmptyMar 21 Avr - 21:16




Toc.Toc.Toc.Toc.
Un pattern aux motifs réguliers –  plate alternance de temps faibles et forts.
La balle heurte le parquet sans une once de conviction, son fracas est las – autant que les mouvements du poignet d'Holmes.
C'est un pouls dont on n'ausculte plus les variations ; le détective a enregistré jusqu'à l'infime plainte du caoutchouc contre le bois pour l'archiver plus loin, loin de lui et de son esprit brandissant l'ostensible pancarte ne pas déranger.
Sherlock a pleinement conscience de la dimension horripilante du bruit continu qu'il dispense, mais il n'en a que faire – il s'en est distancé, il l'utilise comme une amarre et comme une ponctuation à sa pensée. Tant pis pour les autres.
Clac.
Troisième vase brisé sur le côté ouest de son aire de vision, boucle fermée d'une main à l'ennui sec et reprise du cycle infernal. L'homme est accablé par le silence de Londres, son manque le rend plus distant encore du moindre effort non fonctionnel.
Le détective est toujours en robe de chambre malgré la dernière tentative de Watson, lâchée sur un claquement de porte exaspéré.
Les mains d'Holmes se lient sous son menton ne s'en formalisant pas, il ne le regarde pas partir. John reviendra.
Sherlock sait exactement où son colocataire compte soigner sa frustration, vague coup d’œil à l'horloge murale, estimation, addition de facteurs. La colère du médecin n'est plus au stade de la retenue depuis une significative poignée de minutes ; une interrogation bienveillante entraînera une pluie de confessions adjointes, sans l'ombre d'un doute, à une tasse de thé compatissante : le temps est plus que suffisant.
L'homme se lève d'une seule impulsion de ses jambes, gommant en une fraction de seconde sa comédie de patin désarticulé. La loyauté du docteur, bien que louable, aurait pu lui coûter quelques secondes – il salue sa propre connaissance des leviers à actionner en cas de besoin.
Holmes quitte le salon et rejoint sa chambre pour s'habiller, la partie est en route.

18h15, le détective est à nouveau installé dans son fauteuil, toutefois sa posture n'est résolument plus la même. Les jambes repliées, ses doigts qui pianotent contre l'accoudoir semblent dans l'expectative.
Lorsque la sonnette du 221B est finalement actionnée un sourire satisfait sculpte le visage jusqu'ici figé dans le marbre – exactement dans les temps.
Un bref échange, une voix fluette.
Mrs Hudson, préposée à l'accueil malgré elle, semble décontenancée à en juger par son piétinement incertain – une succession de gestes avortés remonte jusqu'aux oreilles d'Holmes, le grincement évocateur d'une porte laissée entre-ouverte, un dialogue qui stagne bien trop au regard des usages les plus civils. C'en est bien assez pour agrandir son sourire, sans retenue et sans égard envers la moindre courtoisie empathique. Finalement sa logeuse semble sur le point de refuser l'entrée au client potentiel.
Non, Mrs Hudson. Vous n'allez tout de même pas congédier la seule source d'intérêt valable à des miles à la ronde.
Sans être venue à la rescousse auparavant sa voix survient enfin comme un écho, la susnommée n'avait pas même eu le temps de formuler son refus. Sherlock ne se déplace pas et son intervention ne semble pas laisser place à la moindre question à retourner - unilatérale et tranchante. Si le geste semble déplaire à Mrs Hudson, qui apostrophe le détective d'une voix teintée de reproches édulcorés, Holmes l'ignore tout nettement.
Invitez-le plutôt à monter.
Un intervalle relativement court entre les pas : jambes tout aussi courtes et démarche anxieuse. Arrêts à la 6ème marche puis à l'avant dernière. Ronflement du plancher modéré : faible poids. Masse déséquilibrée sur la droite, léger boitement.
Il n'en doutait pas mais la confirmation ne se refusait pas ; son invité était bien la personne désirée.
Un adolescent à qui Holmes donnerait 13 ans sans manquer d'assurance pénètre dans la pièce et le détective lui offre un sourire trop large, trop artificiel afin de le rassurer - sans y croire ou sans réellement le vouloir. Bribe de correction de la part d'un enfant qui veut rapidement expédier les formalités pour en arriver au dessert.
Je te vois dans la rue depuis Lundi. Ta venue se fait à des horaires réguliers. Tu n'es pas un touriste mais bel et bien scolarisé à Londres - collégien. Le détective parle d'une voix retombée, factuelle et rapide, sans observer son interlocuteur lui préférant la vue qui se découpe par la fenêtre. Le terme collégien survient comme une caractérisation, un étiquetage. Holmes cloisonne.Cinq jours avant que tu parviennes à sonner, ton problème est-il si difficile à formuler ? Holmes ne lui laisse pas le temps de répondre, discussion factice. Laisse-moi deviner, tu as peur des retombées potentielles. Cela concerne donc un membre de ta famille proche. Ton boitement est récent - il est apparu entre Mardi et Mercredi. Un déclencheur, l'impulsion qui manquait pour que cela devienne une nécessité. Le jeune client semble perdu et cela ne sert absolument pas les intérêts d'Holmes qui ne sait pas réagir au mutisme d'un blessé.
Le détective ne connait aucun tact et pour toucher juste, avoir raison, il ne réalise pas à quel point il touche fort - les sentiments des acteurs le dépassent. Comme prévu une chance que Watson ne soit pas là : il aurait placé des freins à ses méthodes. Sherlock propose enfin un siège à son interlocuteur qui semble avoir besoin de le prendre.
C'est ma sœur, monsieur Holmes. Elle n'a que sept ans et c'est pour ça que je ne peux en parler à personne.
En effet. L'intérêt se profile au pire moment en des termes d'humanité, l'homme semble soudainement focalisé. Et j'imagine que tu es tombé dans les escaliers en trébuchant sur quelque chose t'appartenant mais qui n'aurait jamais dû se trouver là.
Hochement de tête piteux. Holmes distingue quelque chose au-delà du témoignage.
Est-ce que ta sœur passe du temps en compagnie d'une personne extérieure à la famille ?
La question du détective surprend le garçon mais Holmes se lève de son assise, joignant les mains dans son dos afin de parachever sa stature assurée. Alors, l'enfant parle.
Personne à part son professeur de piano, elle ne sort presque pas de chez nous et ne va pas à l'école depuis un certain temps puisque maman a dit que ça la rendait trop anxieuse.
Les rouages s'imbriquent beaucoup trop bien pour que cela soit une coïncidence - notion à laquelle il ne porte d'ailleurs aucun crédit en tant que lecteur de causes et de conséquences.
Une enfant de sept ans est rarement aussi ingénieuse et celle-ci semble bien trop capable d'effacer ses traces - des graines sont certainement semées par une main experte, joueuse.
L'excitation pulse, cela ne peut-être que lui. C'est bien trop ciblé, une carte d'invitation nominative.
Lorsque l'enfant part suite aux conseils de Sherlock en matière de discrétion le détective sait qu'il recevra bientôt un message.

Ce qui ne manqua pas d'arriver le lendemain, après une attente irritante à souhait - John n'aurait pas dû rentrer de la nuit afin d'échapper à l'humeur désastreuse qui jamais ne lui sera expliquée : l' affaire ne doit pas impliquer le médecin. Une règle très nette.
Des coordonnées, une heure, un rendez-vous. La requête n'effraie pas Holmes qui honorera le jeu en jouant selon le cadre posé.

21h30. Pas une minute de plus, pas une seconde anticipée. Sherlock Holmes pénètre dans la salle du restaurant et ne tarde pas à distinguer l'ombre de sa Némésis déjà attablée. Il la rejoint par de grandes enjambées, le dos parfaitement droit.
Conformément à l'intitulé du message le détective est habillé d'un costume noir taillé sur mesure, veston gris, chemise blanche, cravate en remplacement de son habituelle écharpe. Holmes prend le siège face à son adversaire avant de croiser soigneusement les jambes et de lui confronter un regard appuyé.
Jim. Une saluation respectueuse.J'aurais pu apporter des fleurs, mais j'imagine que nous avons dépassé l'étape de la séduction.Sa voix est d'un sérieux qui ponctue ce sarcasme presque complice. Sherlock n'est pas inquiet, trop certain peut-être de pouvoir compter sur des règles tacites. Et jouer avec.

•••


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Jim Moriarty
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MessageSujet: Re: Jeux d'enfants   Jeux d'enfants EmptySam 18 Juil - 2:56




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19h16
Le nœud papillon ou la cravate ? Cela faisait près d'un quart d'heure qu'il jouait sa vie sur cette question délicate. Il voulait surprendre Sherlock mais sans pour autant être trop formel. Il toisa les accessoires d'un air dubitatif, ses lèvres plissées et ses joues gonflées lui donnant un air sympathique et gamin.
Il attrapa la cravate aux motifs de toiles d'araignée entre ses doigts et la porta à son cou avec un mortel sérieux.

-Sherlock. Hmhm. Il racla sa gorge. Ses yeux se plissèrent en toisant leurs reflets dans la miroir. Bonsoir Sherlock,... Naaah, trop classique. Il jeta l'objet à l'autre bout de la pièce.

Il voulait être élégant pour son premier rencard.
Maintenant les chaussures.
Il soupira en constatant qu'il en avait sorti une dizaine de paires neuves.

20h30.

On l'accueillit comme un prince quand il passa la porte à battant menant aux coulisses du restaurant pour donner ses dernières indications aux personnels.
Une grande femme solide le regarda avec une profonde admiration et aboyait les ordres dictés par Jim aux employés.

-Monsieur Moriarty, Jim...

Le malfaiteur haussa un sourcil.

-C'est un honneur de vous accueillir dans notre établissement, après tout ce que vous avez fait pour nous ! S'exclama-t-elle le souffle court et les joues rouges. La sueur faisait luire son visage à la lumière des néons et ses mains tiraient sur son tailleur qui semblait soudain trop court sous le poids de l'angoisse. Sans vous, mon établissement aurait fermé, alors soyez en sûr : votre soirée se déroulera de manière quasi divine.

-Hein ? Il la toisa d'un air méprisant avant d’acquiescer. Oh oui, divine à n'en point douter. Je vais m'installer.

Un serveur s'avança d'un pas hésitant.

-Je peux peut être-

Il se fit sèchement rabrouer par la propriétaire qui arrêta tout de suite de jouer avec sa jupe noir pour l'apostropher d'un mouvement leste de la main.

-Laissez donc Jim s'installer lui même ! Veuillez l'excuser, il est nouveau.

Jim jeta son manteau vers le bleu et fit rouler ses épaules.

-L'excès de politesse tue toute sa fonction. Marmonna t-il avant d'avancer d'un pas altier vers une table en plein milieu de la salle et de s'installer en croisant les jambes.

-Désirez vous à boire monsieur ? Sans répondre à la blonde, il sorti son smartphone de la poche avant de son veston et enfila ses écouteurs dans ses oreilles avec un air de profond ennuie.

21h25

Les ombres commencent à se mouvoir, les clients étaient placés comme Jim l'avait demandé, comme le metteur en scène l'avait exigé. Il avait tout calculé, il savait à quelle heure telle table allait être débarrassée ou quand le père de la famille de la table voisine allait se lever pour se rendre aux toilettes. Et pour cause, toute les personnes qui dînaient ici appartenaient de manière indirecte à son réseau et toutes jouaient un rôle. Elles avaient même du apprendre un scripte. Tout serait parfait ce soir. Ces hommes étaient postés discrètement autour du bâtiment pour intercepter les personnes qui auraient la mauvaise idée de venir manger ici. 5 minutes avant l'heure, les bavardèrent commencèrent, lancé par un signe du criminel.
Il retira ses écouteurs et se mit droit, le regard fixe et le sourire avenant. Durant 4 minutes il resta ainsi, figé, tandis que les acteurs gesticulaient autour de lui.

Et enfin il le vit arriver Sherlock. Un problème n'avait jamais été aussi beau qu'avec Sherlock ; c'était l'élégance de l'intelligence.

Il ne se leva pas quand le détective fut face à lui, il attendit qu'il s'asseye à ses côtés.

▬ Jim. Une saluation sexy.J'aurais pu apporter des fleurs, mais j'imagine que nous avons dépassé l'étape de la séduction.

Jim sourit, amusé et contempla le fleuriste qu'on voyait en face du restaurant. Alors Sherlock était si peu ordinaire que ça ? Moriarty senti un pointe de joie et de dévotion envers le brun traverser son cœur.

▬  En effet, bien plus que ça Sherlock... Où sont les bijoux de rigueur ? J'ai prix soin de commander des boissons. Deux petits verres avec des palmiers trônaient sur la table. Coloré et sans alcool. Chuchota t-il, sur le ton de la confidence.

Il leva la main pour réclamer la carte qui arriva dans la seconde. Dans ce genre de restaurant, une des deux cartes ne possédaient pas le prix, réservées communément aux femmes. Sherlock pouvait constater du prix des plats à côté de leurs noms.

 J'espère que l'ambiance ne te gène pas trop Sherlock. Peut être aurais tu souhaité un lieu plus intimiste maaaaaaaaaaaaaaaais que veux tu Sherlock ? Il bougea la tête de gauche à droite avec une moue bougeonne La vie n'est pas toujours intimiste. Et il faut le mériter après tout. Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer à la fin du repas.

Oh ça, Jim le savais, mais il n'en dirait pas un mot. Il attendit que Sherlock se désintéresse du menu, c'est à dire une seconde pour appeler le serveur.
Il laissa le plus beau détective de Londres choisir avant de prendre la parole.

▬Pour moi ce sera le steack haché accompagné de frites, avec le jus d'orange et n'oubliez pas la glace.

Le serveur qu'il avait déjà aperçu tout à l'heure et mit sur sa liste noire le regarda, incrédule. Pourquoi encore ce petit idiot ?

▬Mais monsieur, c'est impossible.

Ah oui ? Il le regarda, l'air sincèrement intéressé.

Le serveur sembla reprendre confiance, sécurisé par l'air bienveillant de son interlocuteur.

Oui monsieur, il s'agit du plat destiné aux enfants de moins de douze ans.

Moriarty éclata de rire et jeta un regard confus à Sherlock en tendant les mains vers le menu comme pour dire « que je suis bête » mais son rire se bloqua net dans sa gorge et il attrapa le plus jeune par sa chemise avant de poser son couteau sur sa gorge.

Ah oui ?! Et y a t-il un maléfice qui t'empêche d'attraper ce steack, de le mettre à cuir ou d'attraper ces pommes de terres et de les FOURRER DANS L'HUILE BOUILLANTE, car moi, rien ne m'empêche de plonger ta tête dedans et tout ce que l'assistance fera c'est te regarder avec condescendance ou pitié, dans les deux cas ; TU SERAS MORT . Maintenant vas t'en ! Il le relâcha et se rassit en soupirant et en étirant ses bras alors que le serveur repartait, le pas tremblotant. Oh  … Garçon !

Le gamin se retourna, manquant de défaillir.

O-oui ?

Pourriez vous rajouter une carafe d'eau avec tout ça ? Ce serait vraiment très gentil. Il sourit avec douceur et se retourna vers Sherlock en remettant une mèche qui avait fuit sa prison de gel. Où en étions nous ?
•••



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