La nuit était tombée depuis peu, les rues de Londres s'étaient calmée alors que la brise fraîche venait caresser mon visage, mes cheveux, comme la main d'un doux amant d'un soir. Ma journée avait été longue, fastidieuse même. Jongler entre une auscultation pour une possible tumeur au cerveau, qui se trouvait à être juste présent juste parce que le type qui avait prit la radio était un incapable de premier ordre, et un adolescent qui voulait absolument sauter de la fenêtre de mon cabinet de psychologue pour me montrer qu'il pouvait voler comme Peter Pan parce qu'il était Peter Pan.... ça avait été une journée de merde oui.
Par chance que j'avais eu une pose entre temps pour boire un thé au bleuet, me calmer et faire un peu de yoga pour m'empêcher d'égorger le prochain qui se présenterait et qui aurait un cas tout à fait banale, mais qui me les casserait pour me prouver que, bas non il est pas si banale! Ah que les gens étaient chiant parfois à se croire si unique, si... supérieur! Ce monde était comme une fourmilière, ont avait beau la brûler, lui donner plein de coup de pied, les imbéciles de fourmis reconstruisaient tout. Encore une chance qu'il y avait des gens comme moi avec un quotient intellectuel plus élevé que celui d'une huître, sinon où irait le monde! Encore faudrait-il que des êtres comme moi soient attiré par les femmes... Encore que ce n'était pas mon cas, il n'y avait rien de plus beau à mes yeux que le corps d'un homme nu dans mon lit...
Oui bon passons!
Ainsi la nuit était-elle tombée, las je décidais de tout de même rentrer à pied à mon appartement, faisant un grand détour au travers les rues que j'arpentais rarement, regardant les boutiques clauses, les restaurants ouvert. Je m'arrêtais dans un petit restaurant japonais et achetai des sushis que je mangeais sur le chemin. J'adorais ce met! Du riz, du poisson cru et des algues, super bon! Et en quelque sort plutôt végétarien.
J'arrivais finalement dans Camden Town, un petit lieux tranquille avec plusieurs boutiques dont une de comic. J'y étais allé une fois pour m'acheter une bd et passer le temps entre deux rendez-vous alors que j'avais oublier ma revue médicale chez moi et que je n'avais pas envie de retourner à mon appartement. Or, cette nuit le quartier n'était pas si tranquille que cela car à peine avais-je passer la dite boutique, que je vis l'ombre de plusieurs personnes entourer celle d'une plus petite. Je n'étais pas un héro, mais je détestais qu'on s'attaque à plus faible que soi.
- Eh vous! Laissez-le tranquille! criais-je, m'approchant lentement, mais d'une démarche féline, celle d'un prédateur en chasse.
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